Suppression du délit d’apologie du terrorisme : face aux attaques, personne n’a "le monopole de la blessure", fustige François Piquemal, député LFI de Haute-Garonne

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Suppression du délit d’apologie du terrorisme : face aux attaques, personne n’a « le monopole de la blessure », fustige François Piquemal, député LFI de Haute-Garonne
Suppression du délit d’apologie du terrorisme : face aux attaques, personne n’a "le monopole de la blessure", fustige François Piquemal, député LFI de Haute-Garonne Suppression du délit d’apologie du terrorisme : face aux attaques, personne n’a « le monopole de la blessure », fustige François Piquemal, député LFI de Haute-Garonne (France info)
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Le député La France insoumise (LFI) de Haute-Garonne, François Piquemal, est l’invité politique de franceinfo, lundi 25 novembre.

La suppression du délit d’apologie du terrorisme, une "faute politique majeure", comme l’affirme le premier secrétaire du PS ? "Il n’est pas question d’abroger le délit d’apologie du terrorisme, mais de le ramener au droit de presse, où il était sévèrement sanctionné", rectifie François Piquemal, député LFI de Haute-Garonne. Il se dit par ailleurs "assez heurté et choqué" de "l’instrumentalisation" faite de cette proposition de loi, demandée notamment, rappelle-t-il, par le juge antiterroriste Marc Trévidic et auparavant Jacques Toubon alors qu’il était défenseur des droits.

Le député dénonce le "choix de la hiérarchie de l’information"

"Le monopole de la blessure face aux attaques terroristes, personne ne l’a dans ce pays", poursuit François Piquemal. "Je n’ai pas de leçon à recevoir là-dessus", ajoute-t-il, précisant venir d’une ville [Toulouse, NDLR] "profondément meurtrie par les attaques terroristes et les tueries de Mohammed Merah en mars 2012". Le député, qui rappelle avoir notamment déposé une proposition de loi sur l’encadrement des loyers, dénonce par ailleurs "un choix de la hiérarchie de l’information assez signifiant".

Un "non-débat de fait" donc pour François Piquemal, sur "quelque chose qui pouvait être vu comme un atout dans la lutte contre le terrorisme, mais qui n’en est pas un, puisqu’aujourd'hui il est utilisé et dévoyé (…) pour poursuivre des militants, et notamment des militants écologistes."

Retrouvez l'intégralité de l’interview dans la vidéo ci-dessus.

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