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Tokyo élue ville la plus chère pour les expatriés

Comme la plupart des villes européennes, minées par la crise de l'Euro, Paris dégringole à la 37e place. 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Des habitants de Tokyo (Japon) dans le quartier de Shibuya, le 21 juin 2011.  (YOSHIKAZU TSUNO / AFP)

Vous vous plaignez de votre loyer parisien ? Essayez donc Tokyo. La capitale japonaise Tokyo est la ville la plus chère du monde pour les expatriés, selon une étude du cabinet britannique Mercer dévoilée mardi 12 juin. La Nippone détrône la capitale angolaise Luanda, dans un classement où la plupart des villes européennes reculent à cause de la crise et de la faiblesse de l'euro. 

Comme l'année dernière, Karachi au Pakistan reste la ville la moins chère des 214 étudiées, le coût de la vie y étant trois fois moins élevé qu'à Tokyo. Luanda (2e) en Angola perd la première place et est suivie par une autre japonaise, Osaka. Cette dernière fait son entrée dans le Top 5, suivie de Moscou (4e) en Russie et de Genève (5e) en Suisse, déjà là en 2011.

L'Europe victime de la crise 

L'étude constate que "la plupart des villes européennes baissent dans le classement", à quelques exceptions près. "Ceci est principalement dû à l'instabilité économique en Europe, qui a mené à la dépréciation de la plupart des devises locales contre le dollar américain", a commenté Nathalie Constantin-Métral, analyste senior chez Mercer et coordinatrice de l'enquête. En France, Paris continue sa chute et perd à nouveau 10 places pour se retrouver 37e. Lyon, toujours en dehors du Top 100, grimpe en revanche de la 120e place à la 112e place.

Avec New York comme point de référence, cette enquête prend en compte le coût du transport, de la nourriture, de l'habillement, des loisirs, des appareils ménagers et du logement, "souvent la dépense la plus importante pour les expatriés", précise le texte. Elle n'oublie pas cependant de s'adapter aux variations monétaires, déterminées par rapport au dollar américain. Son but et d' "aider les gouvernements et entreprises multinationales à évaluer le montant des primes d'expatriation pour leurs salariés en mobilité internationale."

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