Tunisie : en attendant la présidentielle
Aujourd'hui en Tunisie, c'est la journée du silence électoral. La campagne s'est terminée vendredi. Pas de sondage, ni d'apparition possible pour les candidats. Un silence bienvenu pour beaucoup de Tunisiens pressés de passer à autre chose, après des mois de campagnes - législatives, le scrutin s'est tenu fin octobre, et présidentielle avec donc un premier tour demain.
Ces campagnes électorales n'ont pas été violentes comme certains le craignaient. Ou alors dans les mots. Lors des meetings pas exemple...
L'un s'en prenant à l'autre car il représenterait l'ancien régime. L'autre lui répondant en l'accusant d'avoir des accointances avec un groupusucle violent. La victoire devrait se jouer entre ces deux là... Béji Caïd Essebsi, un vieux loup de la politique, 88 ans, et l'actuel président de la république... Moncef Marzouki, élu en 2011 par l'Assemblée nationale.
Le premier est à la tête d'une formation anti-islamiste, composée notamment d'ancienne figures du parti de Ben Ali, vainqueur des législatives. Le second devrait jouir du soutien des islamistes d'Ennahda, deuxième force du pays, qui n'a pas présenté de candidat.
La majorité nécessaire sera difficile à obtenir au premier tour, avec 22 candidats encore en lice. Cinq ont déjà jeté l'éponge.
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