Référendum en Turquie : à Istanbul, l'économie s'essouffle
Le président Erdogan n'a pas attendu le référendum, prévu demain, 16 avril, pour durcir le régime. Les relations avec l'Europe se sont dégradées, le tourisme s'est effondré avec les attentats terroristes. France 3 a rencontré des patrons turcs.
C'est un de ses nouveaux quartiers qui attirent les entreprises sur la rive asiatique d'Istanbul, en Turquie. Au sixième étage, de cet immeuble, ces deux associés sont fiers de nous faire visiter leurs bureaux. Ils font partie de ces entrepreneurs qui ont prospéré ces dernières années et qui soutiennent le président Erdogan. Mais à Istanbul, tout le monde ne partage pas leur optimisme.
Certains secteurs sont sinistrés
De l'autre côté du Bosphore, le secrétaire général du syndicat des patrons turcs s'inquiète de la situation politique qui règne en Turquie, pas vraiment propice aux affaires. En attendant, certains secteurs sont sinistrés. Ces rues d'un quartier touristique sont aujourd'hui pratiquement désertes. Le chiffre d'affaires de ce commerçant est en baisse de 70%, la faute aux attentats, mais aussi au climat politique. Si le président Erdogan a pu se maintenir au pouvoir depuis 15 ans, c'est grâce au boom économique dans les années 2000. Mais aujourd'hui, le ralentissement de la croissance pourrait jouer contre lui lors du référendum, dimanche 16 avril.
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