Une partie de l'armée turque a tenté de prendre le pouvoir, vendredi 15 juillet, provoquant des violences qui ont fait au moins 265 morts.
Les soldats rebelles sont bras en l'air au petit matin sur un pont d'Istanbul (Turquie), ce samedi 16 juillet. C'est la fin d'une tentative de coup d'État d'une poignée de généraux de l'armée, qui avait commencé tard, vendredi 15 juillet. Des militaires avaient pris position dans les grandes villes, et arrêtaient la circulation. Les tanks de l'armée se postaient sur les points stratégiques. À 23 heures, des militaires prennent d'assaut la télévision nationale. Une présentatrice lit un communiqué des forces armées turques, proclamant la loi martiale et un couvre-feu dans tout le pays.
265 victimes et 1 400 blessés
Vers minuit, c'est la guerre en plein cœur de la ville : des avions visent des bâtiments officiels et des partisans d'Erdogan sont visés par des tirs nourris. Le président Erdogan est en vacances dans la station de Marmaris, prise sous le feu. Il appelle alors CNN Turquie : "Je fais appel à la nation, je vous invite à sortir dans les rues, sur les places, pour résister", lance-t-il.
À une heure du matin, des manifestants font alors face aux putschistes, qui tirent. Samedi matin, le coup d'État a échoué. Les militaires mutins sont arrêtés.
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