Une matinée d'attentats en Irak fait 34 morts et plus de 100 blessés
Attaques à la voiture piégée, bombes, attentats suicides : les assaillants n'ont voulu se priver d'aucun moyen pour créer, comme à chaque opération, cette impression de terreur diffuse sur tout ou partie du territoire irakien. Point d'orgue de cette stratégie : une attaque spectaculaire contre le convoi du ministre de la santé irakien dans Bagdad. Lui en est sorti indemne mais deux passants ont été tués.
Perpétuelle guerre entre sunnites et chiites
A quelques heures ou minutes d'intervalles, quatre voitures piégées et une bombe ont explosé dans la capitale irakienne. Bilan : huit morts et une quarantaine de blessés. Tandis que des kamikazes oeuvraient à Taji, Tarmiya, Baqouba, à quelques dizaines de kilomètres de Bagdad. Et plus loin encore dans les régions de Kirkouk, Samarra ou Ramadi. Des attaques ciblant en général des quartiers chiites, des barrages de police, des patrouilles, des chefs de tribu ou autres dignitaires locaux. Bilan général selon l'AFP : au moins 34 morts et plus de 100 blessés.
Cette série d'explosions en rappelle une autre le 20 mars dernier, revendiquée par le réseau Al Qaïda, qui avait fait cinquante morts dans tout le pays. Le niveau général de violences est pourtant loin de celui des années 2006 et 2007 déchirées par des violences confessionnelles entre sunnites et chiites. Mais le pays demeure presque quotidiennement le théâtre d'attaques et d'assassinats.
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