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Assaut du Capitole : la Cour suprême autorise le transfert à la commission d'enquête de documents liés aux agissements de Donald Trump

Ces centaines de pages de documents incluent entre autres les listes de personnes qui lui ont rendu visite ou qui l'ont appelé le fameux 6 janvier 2021.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Donald Trump à l'occasion d'un meeting donné près de la Maison Blanche, à Washington, aux Etats-Unis, le 6 janvier 2021.  (BRENDAN SMIALOWSKI / AFP)

Voilà qui va aider à faire la lumière sur le rôle exact de Donald Trump dans l'assaut sur le Capitole : la Cour suprême a ouvert la voie, mercredi 19 janvier, au transfert de documents liés aux agissements de l'ancien président à la commission d'enquête parlementaire. Ces centaines de pages de documents incluent entre autres les listes de personnes lui ayant rendu visite ou l'ayant appelé le 6 janvier 2021, ainsi que des notes prises lors de ces échanges.

La plus haute juridiction des Etats-Unis a rejeté, à une majorité de huit juges sur neuf, la tentative du milliardaire de maintenir la confidentialité des archives de la Maison Blanche dans un court arrêt qui n'explicite pas ses motivations. Cette décision représente une victoire considérable pour la commission spéciale de la Chambre des représentants, engagée dans une véritable guérilla judiciaire avec l'ancien président et ses proches. Les deux élus à la tête de cette commission, le démocrate Bennie Thompson et la républicaine Liz Cheney, ont salué une "victoire pour l'Etat de droit et pour la démocratie américaine". Ils ont précisé avoir déjà commencé à recevoir certains documents "que l'ancien président avait espéré garder cachés".

Aller vite

Les membres de la commission du 6 janvier, majoritairement démocrates, cherchent à déterminer le rôle du milliardaire républicain dans l'attaque de milliers de ses partisans contre le siège du Congrès, au moment où les élus certifiaient la victoire de son adversaire démocrate Joe Biden à la présidentielle. Ils mènent une course contre la montre, car ils veulent à tout prix publier leurs conclusions avant les élections législatives de mi-mandat, dans moins d'un an, lors desquelles les républicains pourraient reprendre le contrôle de la Chambre et enterrer leurs travaux.

Avocats de l'ancien président, conseillers, ex-chef de cabinet, porte-parole... Depuis des mois, ils multiplient les assignations à comparaître dans son entourage, sans succès jusqu'ici. Parmi les derniers convoqués, figure l'ancien maire de New York, Rudy Giuliani, un fidèle parmi les fidèles de Donald Trump qui l'avait soutenu dans sa croisade post-électorale.

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