Corruption dans l'Illinois : Obama promet la transparence
Rod Blagojevich, 51 ans, qui risque jusqu'à 30 ans de prison pour des accusations de complot en vue de commettre des fraudes et pour corruption passive, nie toute action malhonnête. Rod Blagojevich a été laissé en liberté sous contrôle judiciaire.
Le gouverneur de l'Illinois a été confondu par des écoutes, autorisées par la justice, de discussions portant sur les bénéfices qu'il pourrait tirer du fait qu’il lui revient de nommer un sénateur américain quand un siège est vacant. En l’occurrence celui libéré par le nouveau président des Etats-Unis, Barack Obama. Les écoutes du FBI (police fédérale) ne montrent aucune complaisance de l'équipe Obama ou du président élu lui-même avec les exigences du gouverneur, qui réclamait à plusieurs de ses interlocuteurs des postes prestigieux ou de l'argent pour lui ou son épouse.
La promesse de transparence faite par Obama aux Américains mise à l'épreuve
Barack Obama a gardé ses distances pendant toute la campagne et évité les apparitions publiques aux côtés de Rod Blagojevich, dont le marchandage autour du siège de sénateur a interloqué les observateurs car il était déjà surveillé par le FBI pour avoir monnayé des postes.
Le Président-élu, qui n'est pas lui-même impliqué dans l'affaire selon le procureur de l'Illinois Patrick Fitzgerald, a rapidement pris ses distances, assurant dès mardi ne pas avoir eu de contact avec le gouverneur ni son entourage. Barack Obama l'a réaffirmé dans des entretiens mercredi au Chicago Tribune et au Los Angeles Time. "Je n'ai discuté à aucun moment du siège au Sénat avec le gouverneur'', a-t-il dit. "J'ai demandé à mon équipe de rassembler les éléments concernant tous les contacts qui ont eu lieu avec le bureau du gouverneur au sujet de ce poste vacant, afin que nous puissions vous les communiquer dans les prochains jours", a ajouté Barack Obama.
Caroline Caldier avec agences
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