Dans "Live by night", Ben Affleck peine à renouveler le genre du film de gangster
Le nouveau film de Ben Affleck, "Live by night", sort en salles mercredi 18 janvier. Que faut-il en penser ? La critique franceinfo de Thierry Fiorile.
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Mercredi 18 janvier, Ben Affleck est de retour dans un film très hollywoodien qu'il réalise et interprète : Live by night.
En adaptant le best-seller de Denis Lehane, Ben Affleck puise dans un matériau solide : en pleine prohibition, un Irlandais de Boston, rentré secoué de la grande boucherie de la Première guerre mondiale, se met à son compte dans l'univers du crime.
Le rêve américain d'un gangster
Live by night représente le rêve américain version hors-la-loi, contre les "trusts" italiens et irlandais qui tiennent le marché. Ben Affleck coche les cases du film de genre : son héros grimpe et chute rapidement, se refait en Louisiane où sa réussite lui causera de gros soucis.
Le résultat est bien fait, mais manque de surprise, alors qu'en creusant plus ses personnages féminins, le film aurait gagné en épaisseur. Dommage, la blonde maléfique, la cubaine bonne épouse et la fille d'un flic corrompu qui prêche contre le crime, méritaient un meilleur traitement.
En mettant du mélodrame dans le genre gangster, Ben Affleck parvient, malgré tout à questionner le mythe américain : la violence, le racisme, la morale. Son voyou a un coeur et un cerveau.
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