Cet article date de plus de sept ans.

Etats-Unis : une loi vieille de plus de 30 ans protège les violeurs

Publié
Temps de lecture : 1min - vidéo : 1min
brut-ncconsentsexvf-0627-v1web
brut-ncconsentsexvf-0627-v1web brut-ncconsentsexvf-0627-v1web
Article rédigé par franceinfo, Brut.
France Télévisions

En Caroline du Nord, si le rapport sexuel devient violent mais qu'il a commencé avec consentement, ce n'est pas du viol.

Aaliyah Palmer, jeune étudiante de 19 ans a eu une relation sexuelle forcée alors que son partenaire était devenu violent. Six mois après les faits, son violeur n’a toujours pas été inculpé et ce, malgré une preuve vidéo.

« Je sais que non veut dire non et que lorsque que quelqu’un n’entend pas le mot « non », c’est un viol »  explique-t-elle.

Un état où « non » ne signifie pas vraiment « non »

Dans ce cas qui choque l’opinion publique américaine, le seul tort de la jeune fille est d’avoir d’abord consenti à ce rapport sexuel. Cette affaire met en lumière une loi datant de 1979 qui stipule que si une femme consent à avoir un rapport sexuel, elle ne peut se rétracter.

« Vous n’avez pas le droit de dire « arrête » si la relation sexuelle devient violente » déclare Jeff Jackson, sénateur américain qui milite pour que cette loi soit abrogée.

Selon lui, elle représente une grande faille du système et a permis à de nombreux violeurs d’être protégés.

« Les femmes ont le droit de se rétracter, de consentir à un rapport sexuel à n’importe quel moment. Notre loi doit reconnaitre cela » insiste t- il.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.