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Les Etats-Unis "ne cherchent pas une nouvelle guerre froide", affirme Joe Biden devant l'ONU

A New York, le président américain a promis d'ouvrir une "ère de diplomatie" après la fin de la guerre en Afghanistan, assurant que la force militaire ne serait utilisée par les Etats-Unis qu'en "dernier recours".

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Le président américain, Joe Biden, prononce un discours durant l'Assemblée générale des Nations unies, à New York (Etats-Unis), le 21 septembre 2021. (TIMOTHY A. CLARY / POOL / AFP)

Les Etats-Unis "ne cherchent pas une nouvelle guerre froide", a affirmé le président américain, Joe Biden, lors de l'Assemblée générale de l'ONU, mardi 21 septembre. "Nous ne cherchons pas (...) un monde divisé en blocs", mais les Etats-Unis défendront leur place dans le monde "vigoureusement", a insisté le démocrate, dans une claire allusion à la confrontation qui se développe avec la Chine. "Les États-Unis sont prêts à travailler avec toute nation qui s'engage et recherche une résolution pacifique pour partager les défis, même si nous avons des désaccords intenses dans d'autres domaines", a-t-il ajouté, sans nommer directement la puissance rivale.

"Défendre la démocratie"

"Avec nos valeurs et notre force, nous allons défendre nos alliés et nos amis, et nous opposer aux tentatives des pays plus forts de dominer les plus faibles", a-t-il martelé. Joe Biden, engagé dans un combat contre les "autocraties", a aussi promis de "défendre la démocratie". Il a néanmoins promis d'ouvrir une "ère de diplomatie" après la fin de la guerre en Afghanistan, assurant que la force militaire ne serait utilisée par les Etats-Unis qu'en "dernier recours".

"Au cours des huit derniers mois, j'ai accordé la priorité à la reconstruction de nos alliances, à la revitalisation de nos partenariats et à la reconnaissance qu'ils sont essentiels à la sécurité et à la prospérité durables de l'Amérique", a-t-il encore plaidé. Mais la crise ouverte avec la France dans l'affaire des sous-marins australiens, qui a éclaté mi-septembre, a totalement brouillé son message. Paris a rappelé ses ambassadeurs à Washington et à Canberra, après que l'Australie a annulé un contrat portant sur l'achat de 12 sous-marins français au profit d'un pacte de sécurité avec les Etats-Unis et le Royaume-Uni.

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