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Midterms 2022 : Joe Biden conforte sa majorité au Sénat avec la victoire de Raphael Warnock en Géorgie

Le sénateur démocrate l'a finalement emporté mardi dans cet Etat, face au candidat républicain Herschel Walker, soutenu par Donald Trump.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Le sénateur démocrate Raphael Warnock, réélu en Géorgie, le 6 décembre 2022 à Atlanta (Etats-Unis). (WIN MCNAMEE / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP)

Il s'agissait du dernier acte des élections de mi-mandat aux Etats-Unis. Le sénateur démocrate Raphael Warnock l'a emporté face à son rival républicain Herschel Walker lors du second tour de l'élection sénatoriale dans l'Etat de Géorgie (Etats-Unis), mardi 6 décembre, confortant ainsi la majorité démocrate au Sénat américain

Le sénateur démocrate, en fonction depuis le mois de janvier 2021, était opposé à un protégé de Donald Trump, le républicain anti-avortement Herschel Walker – accusé d'avoir poussé plusieurs de ses anciennes compagnes à avorter. Les deux hommes s'étaient déjà affrontés en novembre et un deuxième tour avait dû être organisé afin de les départager.

Cette victoire ne change pas l'équilibre des pouvoirs au Congrès américain. Les démocrates étaient déjà assurés de garder le contrôle du Sénat depuis les résultats de novembre. Avec cette nouvelle victoire, ils obtiennent un 51e siège à la chambre haute, contre 50 sièges sur 100 ces deux dernières années. Les républicains ont quant à eux repris la Chambre des représentants (la chambre basse), mais avec une majorité bien plus courte que ce qu'ils espéraient.

La "vague" républicaine n'a pas eu lieu

Ce succès donne des coudées plus franches au parti de Joe Biden. Il permettra aux démocrates d'exercer entre autres une plus grande influence dans des commissions parlementaires essentielles. Cette nouvelle majorité limitera aussi significativement l'influence d'un sénateur démocrate modéré, Joe Manchin, fossoyeur de plusieurs grands chantiers de l'administration Biden.

Avec ce siège, les républicains espéraient quant à eux s'offrir des pouvoirs de blocage plus larges face à la politique de Joe Biden. Mais la "vague" républicaine promise par l'ancien président Donald Trump aux élections de mi-mandat ne s'est pas matérialisée. Cela n'a pas empêché le républicain, empêtré dans divers scandales et ennuis judiciaires, de se déclarer candidat à l'élection présidentielle

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