Lee Greenwood, reprise par Beyoncé... Quatre choses à savoir sur "God bless the USA", cette chanson devenue l'hymne des soutiens de Donald Trump

Le désormais candidat officiel du parti républicain à la présidentielle a fait son entrée à la convention nationale sur la chanson "God bless the USA". Le morceau est devenu un véritable hymne du camp trumpiste aux États-Unis.
Article rédigé par Mathilde Bouquerel
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 3min
Le chanteur de country Lee Greenwood à la convention nationale des Républicains le 15 juillet à la Milwaukee aux Etats-Unis (CHIP SOMODEVILLA / GETTY IMAGES NORTH AMERICA)

C'est devenu un véritable hymne conservateur aux États-Unis. God bless the USA, le tube country du chanteur Lee Greenwood, est repris avec ferveur par les partisans de Donald Trump à tous ses meetings. C'est d'ailleurs sur cette chanson que le milliardaire américain a fait son entrée à la convention nationale des Républicains lundi 15 juillet à Milwaukee, où il a été officiellement investi comme le candidat de son parti à l'élection présidentielle. Lee Greenwood lui-même était présent pour interpréter sa chanson en live. Et ce trumpiste de longue date en a profité pour revenir sur la tentative d'assassinat qui a visé Donald Trump samedi 13 juillet, affirmant au micro : "Cet homme ne se laissera pas abattre, il a le courage, la force et il sera le prochain président des États-Unis."

Une chanson de 1984 qui exalte l'Amérique traditionnelle

En 1984, le morceau God bless the USA figure pour la première fois sur l'album You've got a good love comin', du chanteur de country Lee Greenwood. Les paroles de la chanson exaltent l'Amérique traditionnelle "from the lakes of Minnesota / To the hills of Tennessee / Across the plains of Texas" (des lacs du Minnesota / aux collines du Tennesse / à travers les plaines du Texas) et ses valeurs : "'Cause the flag still stands for freedom / And they can't take that away" (parce que ce drapeau signifie la liberté / et ça, ils ne peuvent pas nous le prendre), clamant fièrement "I'm proud to be an American" (je suis fier d'être Américain). 

Un tube déjà choisi par Ronald Reagan et qui continue à connaître le succès

Le morceau a déjà plu au camp républicain. L'année de sa sortie, God bless the USA est diffusée à une autre convention nationale des républicains, cette fois pour l'investiture de Ronald Reagan, alors candidat à sa réélection à la Maison Blanche. Mais la chanson connaît surtout le succès au début des années 1990, si bien que Lee Greenwood la sort une deuxième fois en 1992, dans son album American patriot (patriote américain). God bless the USA revient à nouveau en tête des ventes de disques aux États-Unis un peu moins de dix ans plus tard, après le choc des attentats des tours jumelles le 11 septembre 2001. 

Lee Greenwood s'est produit à plusieurs meetings de Trump

Rien d'étonnant donc, à ce que Lee Greenwood, qui se définissait en 2018 dans une interview sur la radio NPR comme "un chrétien conservateur", ait rejoint les soutiens de Donald Trump. Lors de la première campagne du milliardaire américain, pour l'élection présidentielle de 2016, le chanteur de country a d'ailleurs plusieurs fois interprété Good bless the USA en live, comme pour les midterms de 2018 puis en 2020 pour la deuxième campagne de Trump à la présidentielle.

Une version revisitée par Beyoncé

Mais le titre a aussi été repris du côté démocrate. En 2011, sous Barack Obama, c'est la chanteuse Beyoncé, soutien officiel du 44e président des États-Unis, qui le reprend le soir de la fête nationale. Pour l'occasion elle change la phrase "And it's time we stand and say" (et il est temps de nous lever et de dire) par "And it's time to make a change" (et il est temps de changer les choses).

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