Otages des FARC : Bogota donne le feu vert à Chavez

Cette intervention vénézuélienne par voie aérienne en territoire colombien accompagnée d'une délégation internationale pourrait, selon Hugo Chavez, être achevée dès ce jeudi.

La décision de Bogota a été annoncée peu après la conférence de presse du président vénézuélien au cours de laquelle il déclarait qu'il ne manquait plus que l'accord des autorités colombiennes pour engager l'opération de remise en liberté des otages, précisant que "les modalités de la libération ont été mises au point jusque dans les moindres détails."

Dans son intervention, Hugo Chavez a aussi demandé à Ingrid Betancourt de garder "courage", tout en promettant de continuer à travailler à la libération de tous les otages de la guérilla colombienne.

Lundi, la sénatrice de la gauche colombienne Piedad Cordoba affirmait que des mouvements de troupes gouvernementales colombiennes près de la frontière vénézuélienne retardaient l'opération. Ce que Bogota a démenti.

La guérilla marxiste des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc) avait promis le 18 décembre de libérer trois de ses otages, à savoir Clara Rojas, la principale collaboratrice d'Ingrid Betancourt, son fils de trois ans, Emmanuel, et la parlementaire colombienne Consuelo Gonzalez. En tant qu’ancien négociateur avec les Farc, le président vénézuelien peut œuvrer pour régler leur sort. Par ailleurs, il a fait référence à l’action de Nicolas Sarkozy et a lui aussi souhaité pouvoir obtenir la libération de l'otage franco-colombienne Ingrid Betancourt aux mains des Farc, après celle de trois autres otages promise par la guérilla.