Pour Barack Obama, la marée noire est une catastrophe peut-être sans précédent
C'est par lui-même que Barack Obama a voulu se rendre compte des mesures mises en place pour lutter contre la marée noire qui menace les côtes de Louisiane, du Mississipi, d'Alabama et de Floride. Une nappe de 200 km de long qui flotte dans le golfe du Mexique, après le naufrage la semaine dernière d'une plate-forme pétrolière exploitée par BP.
Le président américain a d'ailleurs pris pour cible le géant britannique. " Que les choses soient bien claires : BP est responsable, BP paiera " a expliqué Barack Obama. Il a également promis "qu'en tant que président des Etats-Unis je ne ménagerai pas mes efforts pour répondre à cette crise".
Il a tenu également à défendre son administration critiquée pour son manque de réactivité. Il a notamment affirmé que "depuis le premier jour, nous nous sommes préparés pour le pire, tout en espérant le meilleur".
Sur place, la situation est compliquée. En raison du mauvais temps, les équipes envoyées pour tenter d'endiguer la progression de la nappe n'ont pas réussi à intervenir.
_ Le pétrole continue, lui, de s'échapper du puits à 1.500 mètres de profondeur. Une première tentative pour colmater les trois fuites détectées a échoué. Il s'échappe environ 800.000 litres de pétrole par jour. Si la tête de puits lâche, ce chiffre pourrait être multiplié par 20 estiment les garde-côtes. (16 millions de litres par jour)
D'ici six à huit jours, un dôme devrait être placé au-dessus du puits. Une opération délicate. Il faudra ensuite trois mois mener à bien "l'ultime solution". Le forage d'un nouveau puits à cinq kilomètres de profondeur.
Les autorités américaines ont imposé dimanche une interdiction de pêche de 10 jours dans la zone affectée par la marée noire. Le secteur des coquillages et crustacés en Louisiane fournit un tiers de la production annuelle du pays.
Baptiste Schweitzer, avec agences
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