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Assaut du Capitole : Donald Trump a pris part à des activités criminelles pour renverser la présidentielle 2020, selon la commission chargée d'enquêter

Les éléments rendus publics mercredi soir par cette commission parlementaire, qui poursuit ses investigations, sont accablants pour l'ancien président américain, accusé de "conspiration criminelle visant à frauder les Etats-Unis".

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Le congrès de la NRA, le lobby des armes, s’est tenu sous très haute tension, au Texas (États-Unis), vendredi 27 mai. L’ancien président américain Donald Trump était attendu sur place. (CHANDAN KHANNA / AFP)

Des premières conclusions sans équivoque sur l'implication de Donald Trump. L'ancien président des Etats-Unis et ses alliés ont bien pris part à des activités criminelles avec l'objectif de renverser l'élection présidentielle 2020. C'est ce qu'a avancé, mercredi 2 mars au soir, la commission parlementaire chargée d'enquêter sur l'assaut du Capitole américain par une foule de partisans de l'ex-président, le 6 janvier 2021.

La commission détient suffisamment d'éléments pour "conclure de bonne foi que le président et les membres de sa campagne se sont engagés dans une conspiration criminelle visant à frauder les Etats-Unis", a-t-elle écrit dans un mémoire auquel plusieurs médias américains on eu accès.

Il ne s'agit pas des conclusions définitives de cette commission, dont l'enquête est toujours en cours. Mais elles n'en sont pas moins accablantes pour Donald Trump, qui s'est battu pour s'accrocher au pouvoir sans jamais reconnaître sa défaite face à Joe Biden.

Toujours favori à l'investiture des républicains pour 2024

Le 6 janvier 2021, juste avant l'assaut meurtrier du Capitole, Donald Trump avait fustigé – comme il n'avait cessé de le faire depuis le scrutin de novembre 2020 – une prétendue fraude électorale lors d'un meeting devant la Maison Blanche et appelé la foule à "se battre".

Le républicain a essuyé un deuxième procès en destitution à la suite de l'assaut du Capitole, mais a été acquitté par le Sénat, qui le jugeait pour "incitation à l'insurrection". Il est toujours donné comme favori pour l'investiture du parti républicain pour 2024, en vue de briguer un second mandat à la tête des Etats-Unis.

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