Etats-Unis : des milliers de participants à la Marche des femmes, organisée pour la troisième année consécutive
En 2018, les cortèges avaient réuni plus de 500 000 personnes, portés par les mouvements #MeToo et Time's Up contre le harcèlement et les violences sexuelles.
Ce sont majoritairement des femmes opposées au président américain Donald Trump et à son administration. Des milliers de personnes ont défilé, samedi 19 janvier, pour marquer le deuxième anniversaire des grandes manifestations qui avaient marqué l'investiture du président républicain, en janvier 2017, mais aussi pour défendre les droits des femmes. Le mouvement "a commencé comme une manifestation contre Donald Trump mais désormais c'est plutôt pour la reconnaissance des problèmes rencontrés par les femmes dans le monde", a résumé à l'AFP une manifestante.
Les défilés de samedi avaient notamment pour thème l'augmentation du salaire minimum, la procréation assistée, la santé et le droit de vote. L'idée était aussi de mobiliser les femmes pour qu'elles aillent voter à l'élection présidentielle de 2020 pour laquelle Donald Trump devrait en principe briguer un second mandat.
Les manifestantes entendaient également célébrer les progrès réalisés lors des élections de mi-mandat de 2018 lors desquelles les femmes ont été plus nombreuses à être élues au Congrès. Parmi les nouvelles élues, qui sont presque toutes des démocrates, figurent la première musulmane et la première amérindienne.
Des dissensions dans le mouvement initial
La manifestation principale organisée par la "Women's March" a de nouveau eu lieu dans la capitale américaine, Washington. Aux abords de la Maison Blanche, la manifestation a débuté à 10 heures heure locale. De nombreuses participantes portait un bonnet rose, devenu l'emblème du mouvement. "March On", autre organisation issue du rassemblement initial, a organisé la mobilisation dans des centaines d'autres villes, notamment à Boston, Houston, Baltimore et Denver.
Car des divisions sont apparues dans le mouvement. Cette année, l'unité a explosé après des accusations d'antisémitisme contre plusieurs responsables de l'organisation. Tamika Mallory, l'une des co-présidentes de la "Women's March", a notamment participé à un meeting du leader du mouvement "Nation of Islam", Louis Farrakhan, aux propos régulièrement antisémites. Des accusations que la militante américano-palestinienne Linda Sarsour, autre co-présidente de la "Women's March", a réfuté.
À regarder
-
Kamala Harris reconnaît sa défaite
-
Election américaine : pourquoi un tel raz-de-marée républicain ?
-
Donald Trump encense Elon Musk après avoir déclaré sa victoire
-
Donald Trump revendique "une victoire politique jamais vue"
-
Comment les expatriés américains font pour voter ?
-
La mort de cet écureuil est récupérée par le camp de Donald Trump
-
Peut-on comparer démocrates et républicains à la gauche et la droite française ?
-
Donald Trump imite Emmanuel Macron
-
Présidentielle américaine : l'artiste Bad Bunny soutient Kamala Harris
-
Election américaine : qu'apporte Elon Musk à la campagne de Donald Trump ?
-
Election américaine : quand connaîtra-t-on le nom du prochain président élu ?
-
Maya Harris, plus proche conseillère de Kamala depuis plus de 50 ans
-
Quelle est la position des candidats à la présidentielle américaine sur le conflit au Proche-Orient
-
Aux Etats-Unis, "Superman" appelle les Américains à voter
-
Présidentielle américaine : des cookies Trump et Harris controversés
-
Election américaine : plus de 6 millions de dollars de paris sur le duel Harris-Trump
-
Les célébrités peuvent-elles influencer le scrutin américain ?
-
Pourquoi n'y a-t-il que deux grands partis aux Etats-Unis ?
-
Élection présidentielle aux États-Unis : le business des produits dérivés
-
Election américaine : "I have a Glock", quand Kamala Harris parle de son arme
-
Élection américaine : les démocrates contrôlent-ils la météo ?
-
Un bar à thème présidentiel aux États-Unis
-
La "Bible Trump" bientôt dans les écoles ?
-
Une interview de Melania Trump à 250 000 dollars ?
-
Une statue géante de Donald Trump aux États-Unis
-
Kamala Harris traite Donald Trump de poule mouillée
-
Des singes prédisent le résultat de l'élection américaine
-
Élection américaine : rencontre avec Raymond, électeur de Donald Trump
-
Visée par Donald Trump, la communauté haïtienne de Springfield est devenue la cible de l'extrême droite
-
Une possible tentative d'assassinat visant Donald Trump
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.