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Etats-Unis : moqué pour ses tweets, Donald Trump riposte... sur Twitter

Le prochain président américain a répondu à une parodie diffusée sur la chaîne NBC dans une émission comique très populaire outre-Atlantique, le "Saturday Night Live".

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Le président élu américain Donald Trump à New York, le 3 décembre 2016.  (MARK KAUZLARICH / REUTERS)

Il tweete plus vite que son ombre. Donald Trump, raillé samedi 3 décembre lors d'une émission satirique par l'acteur Alec Baldwin pour son usage intempestif du réseau social Twitter, a répondu pas moins de 45 minutes plus tard depuis son compte personnel.

Dans un sketch du "Saturday Night Live", une émission comique très populaire aux Etats-Unis, l'acteur Alec Baldwin singe le prochain président américain et son activité sur le réseau social, alors que celui-ci participe à une réunion sur la sécurité nationale. 

"S'il tweete autant, explique ainsi sa conseillère interprétée par Kate McKinnon, c'est pour détourner l'attention des médias sur les conflits d'intérêts et les personnes effrayantes qui forment son gouvernement." "Mais non, rétorque le faux Trump, je le fais parce que j'ai le cerveau malade."

"Je viens d'essayer de regarder le 'Saturday Night Live'. C'est tout simplement irregardable ! Totalement partisan, pas drôle et l'interprétation de Baldwin ne pourrait pas être pire. C'est triste", a réagi l'intéressé sur son compte Twitter @realDonaldTrump.

"Publiez votre feuille d'impôts et j'arrêterai. Na !" a répliqué l'acteur américain, après le tweet rageur du président élu.

Le futur président n'aime plus le "SNL"

Ce n'est pas la première fois que le milliardaire réagit aux parodies diffusées par la chaîne NBC dans le cadre du "Saturday Night Live". Le 20 novembre, il avait déjà dénoncé une "émission biaisée, pas drôle du tout".

Une émission à laquelle il avait pris part en novembre 2015, en tant qu'invité. Une émission qu'il trouvait à l'époque très amusante.

140 caractères et de nombreux dérapages

Près d'un mois après son élection à la tête des Etats-Unis, le septuagénaire continue d'alimenter des polémiques par ses réactions quotidiennes et sans filtre en 140 caractères. "Il tweete, il provoque, il trolle. (...) Mais il faut le dire, et le redire. Cela n'est pas normal. Cela abaisse la présidence", estimait le New York Times dans un récent éditorial.

L'équipe de campagne de Donald Trump avait repris le contrôle de son compte quelques jours avant le scrutin du 8 novembre afin d'éviter tout dérapage par ce canal à la veille du vote. "Si quelqu'un ne peut pas gérer son compte Twitter, il ne peut pas gérer les codes nucléaires", avait commenté à l'époque le président Barack Obama.

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