Cet article date de plus de six ans.

La Corée du Nord libère trois Américains détenus depuis plus d'un an

Le président américain, Donald Trump, a annoncé la nouvelle sur Twitter.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Kim Dong-chul, l'un des trois détenus libérés, photographié par l'agence officielle nord-coréenne pendant une conférence de presse, le 25 mars 2016 à Pyongyang. (KCNA VIA KNS / AFP)

Un geste de bonne volonté avant le sommet Corée du Nord-Etats-Unis. Le président américain, Donald Trump, a annoncé, mercredi 9 mai, la libération de trois Américains détenus par le régime de Kim Jong-un. "Je suis ravi de vous informer que le secrétaire d'Etat Mike Pompeo est dans les airs de retour de Corée du Nord avec les trois merveilleux messieurs que tout le monde a hâte de rencontrer. Ils semblent être en bonne santé", a tweeté Donald Trump.

Le président américain a ajouté que le chef de la diplomatie américaine avait eu "une bonne rencontre" avec le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un. Il a précisé que la date et le lieu de sa rencontre à venir avec ce dernier avaient été fixés.

Accusation d'espionnage et travaux forcés

Les trois hommes avaient été arrêtés il y a plus d'un an. Kim Hak-song travaillait pour l'Université des sciences et de la technologie de Pyongyang (USTP) lors de son arrestation en mai 2017. Il a été arrêté à la gare de Pyongyang alors qu'il montait dans un train pour rentrer chez lui, dans la ville chinoise frontalière de Dandong, sous l'accusation d'avoir commis des "actes hostiles" contre le gouvernement.

Kim Sang-duk, également connu sous le nom de Tony Kim, a été arrêté en avril 2017 au principal aéroport de Pyongyang alors qu'il tentait de quitter le pays après y avoir enseigné pendant plusieurs semaines. Il travaillait également pour l'USTP. Kim Dong-chul, un homme d'affaires et pasteur âgé d'une soixantaine d'années, a été condamné en avril 2016 à dix ans de travaux forcés après son arrestation pour subversion et espionnage.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.