La peine de Donald Trump dans l'affaire Stormy Daniels ne sera connue qu'au 26 novembre, soit après l'élection présidentielle américaine

L'ex-président des Etats-Unis avait été jugé coupable de 34 délits dans une affaire de paiements dissimulés à une star de films X.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Le candidat républicain à la présidentielle américaine, Donald Trump, assiste à son procès à New York, le 3 juin 2024. (JUSTIN LANE / POOL / AFP)

La conclusion du dossier ne sera connue qu'après l'élection présidentielle américaine. Le prononcé de la peine du candidat républicain Donald Trump, reconnu coupable de 34 délits dans une affaire de paiements dissimulés à une star de films X, a été repoussé au 26 novembre par un juge new-yorkais, selon un document judiciaire dévoilé vendredi 6 septembre.

"Ce n'est pas une décision que la Cour prend à la légère, mais c'est la décision qui, aux yeux de la Cour, sert le mieux les intérêts de la justice", a écrit le juge Juan Merchan, saisi de multiples recours de la défense de Donald Trump. Les avocats de l'ex-président des Etats-Unis avaient demandé un nouveau délai après une décision retentissante de la Cour suprême américaine, à majorité conservatrice, qui a élargi le champ de l'immunité pénale présidentielle (et pourrait ainsi bénéficier à l'ex-président conservateur).

Une peine de prison ferme possible (mais peu probable)

Au bout d'un procès historique fin mai, le premier au pénal pour un ancien président, Donald Trump avait été reconnu coupable de 34 délits de falsifications de documents comptables. Ils ont servi à cacher, juste avant sa victoire à la présidentielle de 2016, un paiement de 130 000 dollars (117 000 euros) à une actrice de films X, Stormy Daniels, afin qu'elle taise une relation sexuelle qu'elle dit avoir eue avec lui en 2006. Donald Trump a toujours nié ces affirmations.

La décision sonne comme une large victoire pour Donald Trump, car les électeurs américains ne connaîtront pas sa peine quand ils voteront pour élire leur prochain président, le 5 novembre. Le candidat républicain encourt au maximum de la prison ferme, mais de nombreux experts jugent plus probable une peine alternative comme du sursis probatoire.

"Je n'ai rien fait de mal !", a réagi Donald Trump sur le réseau Truth Social, dénonçant une nouvelle fois une "attaque politique" de "l'extrême gauche (...) pour intérférer dans l'élection". "L'affaire devrait être close", assure-t-il, qualifiant la procédure de "'truc' de république bananière".

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