Présidentielle américaine : "Nous sommes tout à fait conscients que les inquiétudes sont vives" quant à la sécurité des résultats, confie la secrétaire d'État du Michigan

À quelques heures, ou quelques jours, de l'issue de la présidentielle, les autorités se préparent à une tentative de déstabilisation du scrutin et d'une potentielle contestation du résultat de la part des soutiens de Donald Trump.
Article rédigé par franceinfo
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Des Américains votent de façon anticipée, dans le Michigan, le 3 novembre 2024. (JEFF KOWALSKY / AFP)

Jour de vote aux États-Unis mais aussi journée de tous les dangers, dans les bureaux de vote où l'on se prépare au pire. C'est par exemple le cas dans le Michigan, État situé dans le nord du pays, encadré par les grands lacs et particulièrement sensible puisqu'il fait partie des sept États pivots. Sur les 7,2 millions d'électeurs, 3,2 ont déjà voté de façon anticipée. Jocelyn Benson, secrétaire d'État du Michigan, organisait une conférence de presse lundi 4 novembre où elle a abordé les nombreux enjeux de cette journée électorale.

Jocelyn Benson le sait : cette élection n'est pas la plus sereine. "Nous sommes tout à fait conscients que les inquiétudes sont vives et que beaucoup de gens s'inquiètent des risques de perturbation, ou pire, le jour de l'élection", a-t-elle indiqué. Avant de tenter de rassurer les électeurs.

Jocelyn Benson assure que tout a été mis en place pour garantir leur sécurité et celle des agents électoraux. "Le fait de menacer un agent électoral dans l'exercice de ses fonctions constitue désormais un délit dans le Michigan, rappelle-t-elle. J'espère que personne n'essaiera de perturber le processus. Cette tentative sera infructueuse. Cela enfreint la loi.'

"Nous serons là, avec les forces de l'ordre locales et, dans certains cas, fédérales, pour protéger le processus et les gens dans ce processus."

Jocelyn Benson, secrétaire d'État du Michigan

à franceinfo

Jocelyn Benson était déjà en charge de l'organisation de l'élection en 2020, où elle avait dû faire face à de fausses accusations de fraude. Elle s'attend cette année à tout et particulièrement sur les réseaux sociaux. "Nous nous efforçons de répondre à tout ce qui se développe d'une manière qui pourrait devenir incontrôlable et conduire à davantage de désinformation tout au long de la journée, par exemple si des vidéos sont postées ou d'autres choses comme ça. Nous sommes prêts. Nous avons effectué plusieurs exercices de simulation dans tout l'État, comme l'ont fait nombre de mes collègues dans tout le pays", assure-t-elle. 

Sans jamais citer Donald Trump, la secrétaire d'État a terminé son intervention en rappelant que ce ne sont pas les candidats qui décident du résultat, mais les électeurs.

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