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Stephen Miller, conseiller de Donald Trump, accusé de sympathies racistes

Une fuite d'emails le montre proche des idées du suprémacisme blanc.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Le conseiller spécial de la Maison blanche, Stephen Miller, lors d'une rencontre entre le président américain Donald Trump et le Premier ministre irakien Adil Abdul-Mahdi, à New York, le 24 septembre. (SAUL LOEB / AFP)

Il est connu pour être le défenseur décomplexé d'une politique résolument anti-immigration. Une récente fuite d'emails montre Stephen Miller, l'un des conseillers les plus proches de Donald Trump, puisant dans les idées du suprémacisme blanc. Résultat, 25 parlementaires juifs exigent son départ. 

"En tant que membres juifs du Congrès, nous vous demandons de relever immédiatement Stephen Miller de ses fonctions", ont écrit, dimanche 22 décembre, dans une lettre adressée au président américain ces élus démocrates ; parmi lesquels figure Adam Schiff, qui a supervisé l'enquête en destitution contre le milliardaire républicain."Son soutien bien documenté aux leitmotivs du nationalisme blanc et violemment anti-migrants est absolument inacceptable", ont-ils poursuivi.

Une deuxième polémique en moins de deux mois 

Plus de 100 membres démocrates du Congrès avaient déjà lancé un appel semblable, après la publication en novembre dernier des courriers électroniques en question par une organisation surveillant les groupes extrémistes aux Etats-Unis, le Southern Poverty Law Center. Il y en a plus de 900, envoyés en 2015 et 2016 par Stephen Miller, 34 ans aujourd'hui, à des rédacteurs en chef du site d'information d'extrême droite Breitbart. Dans ces messages, l'authenticité n'a pas été démentie, il partage notamment des liens vers des sites d'extrême droite et lie l'immigration à la violence.

Interrogé sur Fox News, Stephen Miller a jugé que ses écrits étaient tout simplement la preuve de son patriotisme. "Il n'y a rien de problématique dans mes emails (...), à moins qu'être fier d'être Américain et se battre pour les citoyens américains ne soit un crime", a-t-il lancé.

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