Etats-Unis : la femme qui accuse Joe Biden de viol l'appelle à renoncer à la présidentielle
Tara Reade accuse Joe Biden de l'avoir agressée sexuellement dans un couloir du Congrès américain en 1993, lorsqu'il était sénateur et qu'elle travaillait pour lui. Le candidat démocrate à l'élection présidentielle américaine a démenti.
Elle l'appelle à renoncer à l'élection présidentielle américaine. Tara Reade, une ancienne collaboratrice de Joe Biden, qui accuse ce dernier de viol dans un couloir du Congrès américain en 1993, lorsqu'il était sénateur, a demandé au candidat démocrate à la présidentielle d'abandonner la course à la Maison Blanche, dans sa première interview face caméra, diffusée sur NBC News (en anglais), jeudi 7 mai.
MK EXCLUSIVE: #TaraReade responds to #JoeBiden; calls for him to drop out pic.twitter.com/jxHAUYaWVU
— Megyn Kelly (@megynkelly) May 7, 2020
C'est la journaliste Megyn Kelly qui lui a posé la question : "Vous voulez qu'il se retire ?" "J'aimerais qu'il le fasse mais il ne le fera pas", a répondu Tara Reade, qui estime qu'il est "un peu tard" pour qu'il lui présente des excuses. Joe Biden a démenti ces accusations la semaine dernière. "La vérité est ce qui compte. Dans ce cas, la vérité est que ces affirmations sont carrément fausses", a-t-il déclaré à une chaîne de télévision de Floride. Sa directrice de campagne adjointe, Kate Bedingfield, a publié jeudi une déclaration contestant certaines des affirmations de Tara Reade. "De plus en plus d'incohérences continuent d'apparaître", a déclaré Kate Bedingfield, selon le Washington Post.
Une nouvelle preuve écrite
Parallèlement, de nouvelles preuves écrites datant des années 1990 sont apparues, montrant que Tara Reade avait dit à son ex-mari qu'elle avait été harcelée sexuellement lorsqu'elle travaillait pour Joe Biden. Son ex-mari avait écrit dans la déclaration du tribunal, obtenu par le San Luis Obispo Tribune, que Tara Reade lui avait parlé d'un "problème de harcèlement sexuel au travail, dans le bureau du sénateur des Etats-Unis Joe Biden". Le document du tribunal, qui date de 1996, ne mentionne pas les affirmations plus récentes et plus graves de Tara Reade.
Alors que l'ancienne collaboratrice avait déclaré avoir du mal à trouver un avocat pour la représenter, l'agence Associated Press (en anglais) révèle, vendredi, que Douglas Wigdor, un éminent avocat et donateur politique à la campagne républicaine de 2016 du président Donald Trump, a accepté cette mission. Mais il rejette toute motivation politique et affirme ne pas être payé par Tara Reade. "Nous avons décidé de nous occuper de cette affaire car chaque survivant a droit à un avocat compétent", a indiqué le cabinet dans un communiqué. Tara Reade a par le passé publiquement soutenu Bernie Sanders, candidat à la primaire démocrate qui a reconnu sa défaite face à Joe Biden.
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