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Ingérence dans l'élection américaine : la justice inculpe 13 Russes, Moscou dénonce une "absurdité"

Les accusés ont cherché à "s'ingérer dans les processus politique et électoral américains, dont l'élection présidentielle de 2016".

franceinfo avec AFP

France Télévisions

Publié le 16/02/2018 20:14 Mis à jour le 16/02/2018 21:53

Temps de lecture : 2min

La Maison Blanche, le 17 mars 2010, à Washington DC (Etats-Unis). (SAUL LOEB / AFP)

La justice américaine a annoncé, vendredi 16 janvier, avoir inculpé 13 Russes et trois entités russes accusés de complot en vue de tromper les Etats-Unis. Ce complot visait "à s'ingérer dans les processus politique et électoral américains, dont l'élection présidentielle de 2016", selon un document rendu public par le ministère de la Justice.

L'acte d'accusation affirme qu'un allié du président russe Vladimir Poutine, Evgueni Prighozin, a financé ce groupe. Les accusés auraient eu "pour objectif stratégique de semer la discorde dans le système politique américain" et auraient, à partir de la mi-2016, soutenu la campagne de Donald Trump et dénigré Hillary Clinton. Le groupe aurait notamment contacté des membres de l'équipe de Donald Trump "à leur insu".

"Pas de collusion", assure Trump

La justice américaine cherche à établir si la Russie a interféré dans l'élection présidentielle pour aider Donald Trump à battre Hillary Clinton. Elle veut déterminer s'il y a eu collusion de l'équipe de campagne de Donald Trump avec la Russie et si le candidat devenu président a tenté de faire obstacle aux investigations.

Vendredi, Donald Trump a réagi sur Twitter. "La Russie a commencé sa campagne anti-américaine en 2014, bien avant que je n'annonce ma candidature à la présidentielle, a-t-il souligné. Les résultats de l'élection n'ont pas été impactés. La campagne Trump n'a rien fait d'illégal - pas de collusion !"

"Est-ce absurde ? Oui"

"Treize personnes se sont ingérées dans les élections américaines ? Treize contre les budgets de milliards de dollars" des services de renseignement américains, a réagi le ministère russe des Affaires étrangères. "Est-ce absurde ? Oui."

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