Présidentielle américaine 2024 : Donald Trump obligé de se désolidariser d'un humoriste après des propos racistes prononcés à son meeting

Plusieurs stars originaires de l’île de Porto Rico, visée par l'humoriste Tony Kill, n'ont pas tardé à réagir et à apporter leur soutien à Kamala Harris.

franceinfo

Radio France

Publié le 28/10/2024 14:37

Temps de lecture : 1min

Le comédien américain Tony Hinchcliffe s’exprime lors d’un rassemblement pour le candidat républicain à la présidentielle Donald Trump, au Madison Square Garden de New York, le 27 octobre 2024. (ANGELA WEISS / AFP)

Donald Trump a tenu dimanche 27 octobre un meeting au Madison Square Garden à New York, ville qui a voté à 75% contre Donald Trump en 2020. Parmi les chauffeurs de salle, entre Elon Musk ou Robert Francis Kennedy Junior, il y a eu Tony Hinchcliffe.

L'humoriste, également connu sous le nom de Tony Kill, s'est lancé dans un long monologue truffé de blagues racistes, devant les 22 000 supporters de Donald Trump. "Nous vivons une époque complètement folle. Il se passe beaucoup trop de choses. Je ne sais pas si vous le savez, mais il y a littéralement une île flottante de déchets au milieu de l'océan. Et je crois qu'elle s'appelle Porto Rico", a lancé Tony Hinchcliffe.

These people have no sense of humor. Wild that a vice presidential candidate would take time out of his “busy schedule” to analyze a joke taken out of context to make it seem racist. I love Puerto Rico and vacation there. I made fun of everyone…watch the whole set. I’m a… https://t.co/VFxHRcdv5k
— Tony Hinchcliffe (@TonyHinchcliffe) October 27, 2024

Les réactions n'ont pas tardé, notamment dans le camp démocrate. "Qui est cet abruti ?", a déclaré Tim Walz, le colistier de Kamala Harris. La vice-présidente des États-Unis se trouvait à Philadelphie, où elle a développé ses projets pour les communautés noires et latino-américaines.

"Cette blague ne reflète pas les opinions du président Trump"

Plusieurs stars originaires de l’île n'ont pas tardé à réagir et à apporter leur soutien à Kamala Harris, comme le prince du reggaeton Bad Bunny ou encore Ricky Martin. Car l'enjeu est de taille, les Américains d'origine portoricaine pourraient faire la différence le 5 novembre prochain dans certains états comme en Floride. Les républicains l'ont bien compris et tentent d'éteindre l'incendie : ils se sont empressés d'expliquer que "cette blague ne reflète pas les opinions du président Trump".

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