Présidentielle américaine : "Je vais bien", insiste Joe Biden devant ses soutiens dans le Michigan

"Je suis candidat et nous allons gagner", a déclaré lors d'un meeting à Detroit (Michigan) le président américain, visé par des critiques sur son état de santé.

franceinfo avec AFP

France Télévisions

Publié le 13/07/2024 07:43

Temps de lecture : 1min

Le président américain Joe Biden, le 12 juillet 2024, à Detroit, dans le Michigan (Etats-Unis). (MANDEL NGAN / AFP)

Le président américain veut faire taire les critiques sur son état physique et mental. "Il y a eu beaucoup de spéculations dernièrement. Que va faire Joe Biden ? Est-ce qu'il va rester dans la course ? Voici ma réponse : je suis candidat et nous allons gagner", a-t-il insisté auprès de ses soutiens. "Je vous promets que je vais bien", a lancé Joe Biden à ses partisans, à Détroit dans le Michigan (Etats-Unis), vendredi 12 juillet.

"Je vous promets que je vais bien", avait ajouté plus tôt le candidat démocrate à la présidentielle dans un restaurant de Northville, dans la banlieue de Detroit, répondant aux critiques sur ses capacités à mener le pays.

"Je vais rester en mouvement", a promis jeudi le démocrate de 81 ans, lors d'une conférence de presse présentée comme cruciale pour son destin politique, très incertain depuis un calamiteux débat le 27 juin face au milliardaire républicain de 78 ans et plusieurs lapsus dans ses prises de parole.

Attaques visant Donald Trump

Pour battre Donald Trump en novembre, il lui faudra absolument remporter le Michigan, un Etat industriel de la région des Grands Lacs. Joe Biden a attaqué son rival, le présentant comme "une menace pour la nation".

Le président américain a dénoncé le "projet 2025", un vaste programme de gouvernement portant l'empreinte de la droite radicale, et avec lequel l'ancien président cherche à prendre ses distances, bien qu'il ait été rédigé par de proches alliés. "Les Américains veulent un président, pas un dictateur", a-t-il déclaré, faisant référence à la déclaration de Donald Trump, affirmant qu'il serait un dictateur "pour un jour".

À regarder