Reportage Présidentielle américaine : dans le Wisconsin, les partisans de Donald Trump persuadés qu'il y a "un mouvement, une dynamique"

Le candidat républicain tenait un meeting à Mosinee, dans le Wisconsin, dans la nuit de samedi à dimanche. Un État-clé dont Donald Trump a besoin, à deux mois des élections.
Article rédigé par Faustine Calmel
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2 min
Des partisans de Donald Trump lors de son meeting à Mosinee, dans le Wisconsin, le 7 septembre 2024. (FAUSTINE CALMEL / RADIO FRANCE)

Moins de deux mois avant l'élection présidentielle aux États-Unis, la campagne se concentre sur quelques États-clés, qui pourraient basculer d'un côté ou de l'autre, démocrate ou républicain, le 5 novembre prochain. C'est le cas du Wisconsin, près de six millions d'habitants et dix grands électeurs très convoités. En 2016, Trump était arrivé en tête. Il y a quatre ans, c'était Biden. Alors c'est ici, sur les pistes de l'aéroport de Mosinee, que Donald Trump tenait un meeting samedi 7 septembre. Avec un credo : défendre les libertés, y compris la sienne.

Au lendemain de l'annonce du report du prononcé de sa peine, c'est un Donald Trump triomphant qui se pose sur le tarmac, casquette rouge Make America Great Again sur la tête. "La chasse aux sorcières du procureur de Manhattan contre moi a été reportée, car tout le monde réalise qu'il n'y a pas d'affaire puisque je n'ai rien fait de mal", se vante-t-il.

L'ancien président enchaîne son discours habituel : "Sous le régime de Biden et Harris, votre gouvernement a importé des meurtriers, des prédateurs d'enfants, des violeurs en série du monde entier." "Si Kamala Harris arrive au pouvoir, poursuit-il, ce sera l'immigration incontrôlée, la disparition d'Israël, l'inflation encore".

"Conserver les armes" et "ne pas être taxé"

Sur le tee-shirt de Rick, la photo de Donald Trump, oreille en sang, poing levé après sa tentative d'assassinat. "J'espère ne jamais avoir à rendre mes armes, que l'inflation baisse, qu'il n'y ait plus de guerres. Je veux conserver ce que je possède, ne pas être taxé pour tout ce je fais. Et je ne veux pas que le gouvernement contrôle chaque partie de ma vie."

"Il est le seul à pouvoir nous sauver."

Rick, partisan de Donald Trump

à franceinfo

Un peu plus loin, Rachel et Matt esquissent quelques pas de danse. À 26 et 32 ans, ils sont venus des alentours de Milwaukee pour gonfler le nombre de participants, montrer la force des Républicains à deux mois du vote, assure Matt. "Je voulais être ici aussi, car je pense que le nombre, dans les meetings, ça compte. Plus nous sommes nombreux, et plus les gens sentiront qu'il y a un mouvement, une dynamique", assure-t-il.

Des supporters du candidat républicain portent une pancarte où il est écrit : "Le monde a besoin de Trump". (FAUSTINE CALMEL / RADIO FRANCE)

Matt est aussi persuadé qu'avec Donald Trump comme président, "nous aurons moins de conflits dans le monde, les États-Unis seront en meilleure position pour arrêter tous ces morts dans la guerre entre la Russie et l'Ukraine, ce qui se passe en Israël. Tout cela n'avait pas lieu quand Trump était président, il était pris plus au sérieux et gouvernait mieux."

Dans les allées, les militants demandent à tous de venir faire du porte-à-porte, et de parler pour convaincre voisins et famille de voter Trump. Il lui a manqué seulement 20 000 voix il y a quatre ans, pour remporter le Wisconsin.

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