Reportage Présidentielle américaine : l'inflation s'invite dans la campagne

Parmi les thèmes de la campagne présidentielle américaine, il y a la fin de la guerre à Gaza, l'immigration, mais aussi la situation économique du pays.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Une femme dans un supermarché à Manhattan, aux États-Unis. (Photo d'illustration). (Charly TRIBALLEAU / AFP)

L’Amérique connaîtra son prochain président ou sa prochaine présidente dans tout juste deux mois, lors de l'élection présidentielle, le 5 novembre, qui départagera la démocrate Kamala Harris et le républicain Donald Trump. Lui dénonce un bilan économique catastrophique de Joe Biden. La Maison Blanche, elle, met en avant un taux de chômage au plus bas depuis des décennies et une inflation contenue après la flambée des prix commencée en 2021. Qu’en dit le consommateur américain ? 

À la sortie d'un supermarché dans le Maryland, près de Washington, Carol montre ses sacs en papier : "Oignons, crème, barres chocolatées et haricots, énumère-t-elle. Les citrons étaient à 39 cents, maintenant ils sont à 49. Tout ça est un peu plus cher aujourd'hui, mais ça va." Cathy vient aussi de passer à la caisse. La jeune nutritionniste regrette une hausse des prix qui pénalise la classe moyenne depuis la pandémie de Covid. "J'aimerais beaucoup acheter des produits bio, mais je ne peux pas me le permettre toutes les semaines."

"Dans certains magasins, je cherche les promotions, ce qui est le moins cher. J'achète rarement au prix fort."

Cathy

à franceinfo

Surveiller les étiquettes, Krys reconnaît qu'il n'en a pas besoin, se dit privilégié. Même s'il a bien conscience que les prix ont bondi ces dernières années."Je n'ai pas fait le calcul, mais il y a probablement 25% de plus, peut-être 20% entre aujourd'hui et il y a quatre ans. Je pense que c'est un problème d'inflation pour le monde entier."

Joe Biden, seul responsable ?

"Tout est plus cher, les médecins, les médicaments, l'essence, les loyers", regrette Rosanne, bientôt 89 ans. Pour autant, elle ne pense pas que Joe Biden soit le seul responsable. "Je ne vais pas forcément reprocher le prix de mes courses au président des États-Unis ! Et je préfèrerais voter pour Mickey que pour Donald Trump."

Donald Trump, qui, d'après Kamala Harris, ne se bat pas pour le portefeuille des Américains, mais pour les milliardaires et les grandes entreprises. L'ancien président de son côté qualifie la candidate démocrate de "communiste"

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