Tentative d'assassinat contre Donald Trump : "choquée", la communauté internationale condamne l'attaque et dit sa solidarité avec l'ex-président

"Tout le monde doit condamner" ces tirs, a déclaré le président américain Joe Biden, qui a parlé dans la soirée avec son rival à l'élection présidentielle de novembre.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Les images de la tentative d'assassinat qui a visé Donald Trump, sur un écran géant à Pékin, en Chine, le 14 juillet 2024. (GREG BAKER / AFP)

Une quasi-unanimité. Des dizaines de dirigeants du monde entier ont exprimé, dimanche 14 juillet, leur indignation après la tentative d'assassinat contre l'ex-président américain Donald Trump, visé par des tirs et blessé lors d'un meeting organisé en Pennsylvanie samedi. L'ancien pensionnaire de la Maison Blanche a été touché à l'oreille droite. L'auteur des tirs et un spectateur sont morts, deux autres sont grièvement blessés.

"Tout le monde doit condamner" ces tirs, a déclaré le président américain Joe Biden, qui a parlé dans la soirée avec son rival à l'élection présidentielle de novembre. L'attentat a provoqué une onde de choc à travers la planète. 

Les alliés de l'Otan "unis pour défendre notre liberté", assure Jens Stoltenberg

"La violence politique n'a aucune place dans nos démocraties", a assuré le secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg. "Les alliés de l'Otan se tiennent unis pour défendre notre liberté et nos valeurs", a-t-il poursuivi. Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a, lui, condamné "sans équivoque cet acte de violence politique" par la voix de son porte-parole.

A Bruxelles, l'émotion était vive. La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, "choquée par la fusillade", a déclaré que "la violence politique n'a pas sa place dans une démocratie", tandis que le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell a dénoncé des "actes de violence inacceptables contre des représentants politiques".

Les chefs de gouvernement des pays nordiques ont tous condamné sur X l'attaque visant l'ancien patron de la Maison Blanche, et dénonçant la violence politique sous toutes ses formes.

"C'est un drame pour nos démocraties", réagit Emmanuel Macron

Le chancelier allemand Olaf Scholz a qualifié d'"ignoble" la tentative d'assassinat, estimant que la violence politique constitue une menace pour la démocratie. Pour le président français Emmanuel Macron, "c'est un drame pour nos démocraties. La France partage le choc et l'indignation du peuple américain".

Le nouveau Premier ministre britannique Keir Starmer et le président ukrainien ont fait part de leur consternation, dénonçant tous les deux une "violence" qui n'a pas "sa place" dans la société. Leur homologue hongrois Viktor Orban a envoyé "pensées et prières" à Donald Trump "en ces heures sombres" et la cheffe du gouvernement ultraconservateur italien, Giorgia Meloni, a exprimé "sa solidarité" à Donald Trump. 

La Russie dénonce le soutien américain à l'Ukraine dans sa réaction

Dans un premier temps, Moscou a appelé Washington à faire l'"inventaire de ses politiques d'incitation à la haine" contre "les opposants politiques, les pays et les peuples", se servant de la tentative d'assassinat pour dénoncer le soutien américain à Kiev. Le Kremlin a, quelques heures plus tard, dit condamner "fermement toute manifestation de violence dans le cadre de la lutte politique".

La tentative d'assassinat de Trump est un "moment de choc non seulement pour l'Amérique, mais aussi pour l'ensemble du monde libre et démocratique", a estimé le chef de l'Etat polonais Andrzej Duda, qui a "remercié Dieu" d'avoir "sauvé la vie" à Donald Trump. Son homologue turc, Recep Tayyip Erdogan, a condamné fermement "la tentative d'assassinat contre le 45e président et candidat à la présidence des Etats-Unis".

"Compassion et sympathie" de la part de la Chine

Le président ultralibéral argentin Javier Milei a de son côté blâmé la "gauche internationale" et son "idéologie néfaste". "Craignant de perdre les élections, ils recourent au terrorisme pour imposer leur programme rétrograde et autoritaire", a-t-il affirmé. Le dirigeant brésilien Luiz Inacio Lula da Silva a, lui, appelé les défenseurs de la démocratie et du dialogue politique à "condamner fermement" l'attaque contre Donald Trump.

Le président chinois Xi Jinping a exprimé "sa compassion et sa sympathie" à Donald Trump. "La Chine suit avec attention la situation relative à la fusillade dont a été victime l'ex-président Donald Trump", a par ailleurs assuré un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.

Le Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou a écrit que lui-même et son épouse Sara étaient "choqués par l'apparente attaque contre le président [Donald] Trump". "Nous prions pour sa sécurité et son prompt rétablissement", a-t-il ajouté.

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