Quelle défense possible pour DSK ?
"La bataille ne fait que commencer", a déclaré Benjamin Brafman aux journalistes après la comparution de DSK hier. "Nous sommes convaincus que le cas est défendable" !
Objectif : démolir les accusations de cette femme de chambre de 32 ans que personne n'a encore vue. Angles de bataille : la question de l'heure de la présumée agression, et des faits et gestes de DSK.
La police avait initialement parlé de 13h30, mais les enquêteurs évoquent plutôt midi. L'avion de Dominique Strauss-Kahn lui devait décoller à 16h40, vol réservé depuis longtemps, selon son avocat Maître Brafman. Mais selon son défenseur, il aurait déjeuné entretemps avec sa fille. Un alibi que va exploiter l'équipe d'avocats. Une équipe de renom. Ben Brafman a défendu Mickael Jackson ou Puff Daddy. On dit de lui qu'il ne perd jamais. Hier, il a échoué à le faire libérer.
Dans le même temps, lui et ses confrères vont sans doute tenter une nouvelle fois la libération sous caution. Celle-ci peut être demandée à tous les stades de la procédure d'inculpation ou présentée devant une cour d'appel.
_ Hier, la juge a refusé, arguant que le directeur général du FMI risquait de fuir. Les deux procureurs ont même évoqué le cas Polanski. Mais pas question pour les avocats de laisser leur client dans sa cellule de Rikers Island, cette prison surnommée The Tombs. Ils devraient donc rapidement reprendre les négociations.
L'autre cheval de bataille des défenseurs de DSK concerne l'image de leur client. Sur France Info, l'un de ses avocats français annonce qu'il pourrait poursuivre les médias après la diffusion d'images et de vidéos montrant le patron du FMI sortant menotté du commissariat.
Cécile Quéguiner, avec agences
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