Syrie : attaquée de toutes parts, la Russie fait le dos rond
A l'ONU, la Russie est accusée ce mercredi 21 septembre par les États-Unis d'avoir bombardé un convoi humanitaire en Syrie. Moscou est pointé du doigt par la communauté internationale pour son soutien au régime de Bachar al-Assad.
Pour l'instant, pas de réaction de Vladimir Poutine. Il laisse ses ministres monter au front. Sergueï Lavrov, le ministre des Affaires étrangères, s'offusquait ce mercredi encore à New York que l'on puisse accuser la Russie d'avoir bombardé le convoi humanitaire de l'ONU près d'Alep, en Syrie. Il réclame une enquête indépendante et impartiale et tente de dédouaner l'aviation syrienne puisque, dit-il, elle n'a pas les moyens de voler de nuit.
La Russie envoie son porte-avions
Les militaires russes renvoient la balle dans le camp américain. Ils disent que Washington disposait d'un drone qui survolait la zone au moment des faits et qui a forcément vu ce qui s'est passé. Si les Américains disposent des preuves, ils doivent les montrer, lancent-ils. La Russie va encore renforcer son dispositif militaire en Syrie. Le seul porte-avions de la flotte russe fait route vers la Méditerranée orientale. Ce navire est capable de transporte une vingtaine de chasseurs-bombardiers et des hélicoptères de combat.
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