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La santé de Hugo Chavez se dégrade encore

Le président vénézuélien, atteint d'un cancer, souffre d'une "grave infection". 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Temps de lecture : 2min
Une photographie du président vénézuélien, Hugo Chavez, entouré de deux de ses filles, dans sa chambre d'hôpital de La Havane (Cuba), le 15 février 2013. (PRESIDENCIA / AFP)

Le Venezuela vit "ses heures les plus difficiles". Le vice-président vénézuélien, Nicolas Maduro, a fait part de l'inquiétude du gouvernement, mardi 5 mars, quelques heures après l'annonce de l'aggravation de l'état de santé d'Hugo Chavez. La veille, le ministre de la Communication, Ernesto Villegas, avait ravivé l'angoisse des Vénézuéliens en annonçant "une détérioration de la fonction respiratoire (du président) en relation avec son état immuno-dépressif, propre à son état clinique", évoquant une "nouvelle et grave infection". 

Hugo Chavez, 58 ans, a été opéré quatre fois depuis juin 2011, date où un cancer dans la région pelvienne lui a été diagnostiqué. Parti à Cuba le 10 décembre, il y est resté hospitalisé pendant plus de deux mois pour une nouvelle intervention chirurgicale. Le 18 février, il a annoncé par surprise son retour à Caracas via son compte Twitter. Depuis, aucune image de lui n'a été diffusée. 

Inquiétude de la population

"La séquence se présente ainsi : à cause de la chimiothérapie, il subit un déficit immunitaire et a contracté une infection dans ce contexte", a interprété mardi l'oncologue Carlos Dzik, de l'hôpital syro-libanais de Sao Paulo. Selon ce médecin, "en général, on traite par chimiothérapie lorsque le patient a une chance de répondre à ce traitement".

Après l'annonce du ministre de la Communication, une avalanche de déclarations de soutien a envahi les réseaux sociaux. Selon une récente enquête de l'institut Datanalisis, plus de 56% des Vénézuéliens pensent encore que le président se rétablira et reviendra aux commandes, contre 30% qui estiment qu'il ne reviendra pas. La principale coalition de l'opposition a critiqué de son côté une nouvelle fois des informations "manquant de précision", qui "inquiètent et alimentent les rumeurs au lieu de les apaiser".

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