: Vidéo Menottes, un verre d'eau par jour, accusation d'espionnage... Les journalistes de "Quotidien" racontent leur incarcération au Venezuela
Arrêtés la semaine dernière à Caracas, Baptiste des Monstiers et Pierre Caillé ont raconté leur détention.
Deux jours dans les prisons du Venezuela. Arrêtés la semaine précédente à Caracas, les journalistes Pierre Caillé et Baptiste des Monstiers ont raconté, lundi 4 février, sur le plateau de leur émission "Quotidien" leur détention. Les jeunes reporters, partis au Venezuela pour couvrir la crise politique en cours sans visa de presse, filmaient le 29 janvier le palais présidentiel de Caracas quand ils ont été interpellés.
Selon leur récit, les deux hommes ont été interrogés séparement, fouillés à nu et questionnés sur les services de renseignement français. "Très rapidement, des questions sur la DGSE vont arriver, le renseignement intérieur, la diplomatie. On comprend assez vite que pour eux, il y a autre chose (...) Ils nous prennent pour des espions", raconte Baptiste des Monstiers.
Dans cette prison, @BdesMonstiers, @piercaille ainsi que leur fixeur sont interrogés séparément, fouillés à nu et questionnés sur la DGSE car ils sont considérés comme des espions.#Quotidien pic.twitter.com/N8MTk8qVYR
— Quotidien (@Qofficiel) 4 février 2019
Dans leur prison, les deux hommes sont soumis à un régime drastique. "On avait droit à un verre d'eau qu'on partageait", explique Pierre Caillé. "On est menotté, on dort menotté, ce n'est pas très confortable (...) Il fait 15-16 degrés, moi je suis en t-shirt, on a froid", poursuit son collègue.
« Personne ne sait où t’es, tu n’as pas de droits, tu n’es pas chez toi. »@BdesMonstiers et @piercaille racontent les conditions de leur détention : un verre d’eau par jour pour deux, menottés jour et nuit.#Quotidien pic.twitter.com/yXAOqh2Hiz
— Quotidien (@Qofficiel) 4 février 2019
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