: Vidéo Les rescapés racontent l'attaque du Bardo : "On était obligés de faire les morts"
L'assaut à la kalachnikov a fait au moins 23 morts, dont 20 touristes étrangers, et plusieurs blessés, hospitalisés à Tunis. Ils racontent leur cauchemar à France 3.
L'hôpital Charles-Nicolle, à Tunis, est sous haute protection policière. C'est là que la plupart des blessés dans l'attaque du musée national du Bardo ont été pris en charge. L'un d'eux est décédé, jeudi 19 mars, au lendemain de la fusillade qui a fait au moins 23 morts. Les rescapés, traumatisés, racontent leur calvaire. "Il y a eu plusieurs détonations, alors à chaque fois, on était obligés de faire les morts, raconte une Française. On s'est enduit de sang pour éviter qu'on nous tire dessus."
Deux touristes espagnols retrouvés sains et saufs
Une bonne partie de ces victimes étaient des touristes en croisière, descendus de leur paquebot en escale pour découvrir la capitale tunisienne et le musée le plus prestigieux du pays. Seule heureuse nouvelle : deux touristes espagnols et un employé de l'établissement, portés disparus, ont été retrouvés jeudi matin sains et saufs dans le musée, où ils avaient passé la nuit cachés, à l'initiative d'un employé. Les autorités n'ont pas expliqué comment ils avaient pu ne pas être trouvés par la police mercredi.
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