Pierre Bérégovoy : vingt ans après
Un gouvernement d'union nationale c'est un gouvernement efficace. Ca n'existe pas en France car il n'y a pas de majorité pour cela.
Moins rare que les gouvernements les gouvernements d'ouverture ont souvent existe. Nicolas Sarkozy l'avait expérimenté avec Bernard Kouchner.
La cote de confiance du président de la République chute à nouveau, à quelques jours du premier anniversaire de son quinquennat, avec 24% d'opinions favorables. Bonsoir Jeff Wittenberg, vous êtes en direct de l'Elysée. on en doute, quant au remaniement, est-ce d'actualité pour François Hollande.
Jeff Wittenberg : Un remaniement est une arme redoutable. C'est un acte très important du chef de l'Etat. François Hollande compte l'utiliser avec deux impératifs. D'une part, ne pas céder à la pression, et de ce point de vue, Ce n'est pas à l’ordre du jour. F. Hollande veut l'utiliser au bon moment. Il sait qu'un gouvernement resserre serait plus efficace.
C'est le 20e anniversaire d'une affaire qui ébranla la gauche, et une grande partie de la classe politique. Le 1er mai 1993, Pierre Bérégovoy se donnait la mort à Nevers, et la France apprenait la disparition de son ancien Premier ministre. 20 ans après, que reste-t-il de ce geste ? L'honneur d'un homme.
En 1993, le long de ce paisible canal de Nevers, Pierre Bérégovoy mettait fin à ses jours un week-end de 1er mai. La nouvelle, tombée brutalement, avait bouleverse la France.
Pierre Bêregovoy est actuellement entre la vie et la mort. L'ancien premier ministre s'est tire une balle dans la tête, cet après-midi à Nevers avec l'arme de service de son garde du corps.
20 ans après, le souvenir de l'homme et de son geste.
Un homme humain, proche des gens, on l'a toujours dans notre coeur.
Pierre Bérégovoy, l'ancien ouvrier autodidacte, devenu Premier ministre. Le symbole de la réussite possible des milieux populaires. L'homme de la rigueur, en 1992, il avait fait de la lutte contre la corruption sa priorité.
On parle de transparence aujourd'hui, je pense qu'il en avait fait le coeur de sa politique.
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