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Association pour aider Patrick Balkany à payer sa caution : "On le fait avec le cœur, on ne force personne"

Simone Roques, Levalloisienne à l'origine de cette association, affirme que "l'idée est venue de Levalloisiens qui parlaient entre eux" et qu'ils n'en ont "pas parlé" avec Patrick Balkany.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Patrick Balkany, maire de Levallois-Perret, devant le tribunal de Paris, le 20 mai 2019. (- / AFP)

À Levallois, une "Association en soutien à Patrick Balkany(Nouvelle fenêtre)" a été créée par trois Levalloisiens pour l'aider à payer la caution de leur maire. "On le fait avec le cœur, on ne force personne, ceux qui ne veulent pas participer ne participent pas", a déclaré mardi 5 novembre à franceinfo Simone Roques, à l'origine de cette association, dont elle déposé le statut lundi 4 novembre. "On aime notre maire(Nouvelle fenêtre), mais aussi l'homme. C'est quelqu'un de très généreux. On veut qu'il voie qu'on est là."

Lors de son audience mardi 5 novembre, Patrick Balkany et son avocat, Eric Dupond-Moretti, ont expliqué qu’il était difficile pour le prévenu de payer la caution de 500 000 euros fixée par la cour d’appel lundi 28 octobre, lors de sa première demande de remise en liberté(Nouvelle fenêtre) liée à sa condamnation à quatre ans de prison pour fraude fiscale.(Nouvelle fenêtre)

Isabelle Balkany "a validé" l'association

Certaines personnes critiquent fortement cette association. "On s'y attendait. Ce qui est indigne, ce sont toutes les insultes." Simone Roques précise qu'elle n'a pas vu Patrick Balkany. "On n'a pas parlé avec lui, on ne sait même pas où il est(Nouvelle fenêtre). L'idée est venue de Levalloisiens qui parlaient entre eux. C'est notre idée, si elle ne plaît pas tant pis." Avant de créer l'association, Simone Roques a quand même demandé l'autorisation à Isabelle Balkany(Nouvelle fenêtre)"Elle a validé."

La deuxième demande de libération(Nouvelle fenêtre) de Patrick Balkany, concernant sa condamnation à cinq ans de prison pour blanchiment de fraude fiscale(Nouvelle fenêtre), a été examinée par la cour d'appel de Paris mardi 5 novembre. La décision du tribunal sera connue le 13 novembre.

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