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Vidéo Claude Bartolone "regrette des mots vis-à-vis d'Eric Woerth"

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Claude Bartolone "regrette des mots vis-à-vis d'Eric Woerth"
Claude Bartolone "regrette des mots vis-à-vis d'Eric Woerth" Claude Bartolone "regrette des mots vis-à-vis d'Eric Woerth" (Europe 1)
Article rédigé par franceinfo
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Le président de l'Assemblée nationale est revenu sur les propos qu'il avait tenus à l'encontre de l'ancien ministre UMP, à l'époque où celui-ci était mis en cause dans l'affaire Bettencourt. 

Le président de l'Assemblée nationale fait son mea culpa. Invité d'Europe 1, lundi 1er juin, Claude Bartolone est revenu sur les déclarations qu'il avait faites au sujet d'Eric Woerth, ancien ministre UMP, relaxé jeudi 28 mai dans le cadre du procès Bettencourt

En 2010, quand l'affaire Bettencourt éclate, Eric Woerth, alors ministre du Travail du gouvernement Fillon, est accusé d'avoir obtenu de l'argent de la milliardaire pour le financement de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007. A l'époque, Claude Bartolone, député PS de Seine-Saint-Denis, commente : Eric Woerth "est devenu le symbole du retour des copains et des coquins". Depuis, le député UMP de l'Oise a été blanchi par la justice dans deux volets de l'affaire : "abus de faiblesse" et "trafic d'influence". 

"J'aurai l'occasion de lui envoyer un mot personnel"

Aujourd'hui, le président de l'Assemblée, candidat du PS pour les régionales en Ile-de-France, "regrette" ses propos. Interrogé sur la violente charge lancée par Nicolas Sarkozy samedi contre François Hollande, il déclare : "Il y a des mots qui ne sont pas acceptables aujourd'hui dans le débat public. Je profite du moment où je suis parce que j'ai eu l'occasion, dans le passé, d'en utiliser que je regrette aujourd'hui vis-à-vis de monsieur Woerth."  

"J'aurai l'occasion de lui envoyer un mot personnel, ce sera à lui de dire s'il veut faire savoir ce qu'il y a dedans ou pas", poursuit Claude Bartolone. Et, s'adressant implicitement à Nicolas Sarkozy, il lance : "Je le dis aujourd'hui, dans l'état où est la société française, il y a des modes d'action dans la politique française qui doivent changer."

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