: Vidéo "On n'est pas couché" : l'écologiste Sandrine Rousseau en larmes après une altercation avec Christine Angot
Sandrine Rousseau est l'une des victimes présumées de l'ancien responsable d'EELV Denis Baupin. Elle a été choquée par les réactions de Yann Moix et Christine Angot, qui a quitté temporairement le plateau.
On savait que le tournage de l'émission avait été mouvementé : une vive altercation a opposé l'ancienne responsable d'EELV Sandrine Rousseau aux chroniqueurs Yann Moix et Christine Angot, sur le plateau de l'émission de France 2 "On n'est pas couché", samedi 30 septembre. Christine Angot a même, un temps, quitté le plateau lors de l'enregistrement, jeudi, un passage qui a été coupé au montage. L'écrivaine a pris à parti Sandrine Rousseau, venue présenter le livre Parler, dans lequel elle raconte notamment l'agression sexuelle dont elle accuse l'ancien responsable d'EELV Denis Baupin.
Dans son ouvrage, Sandrine Rousseau plaide pour une libération de la parole au sujet des agressions sexuelles, expliquant avoir dû lutter pour se faire entendre. C'est quand elle a évoqué la mise en place au sein du parti d'une cellule de lutte contre le harcèlement sexuel, composée de personnes "formées pour accueillir la parole", que Christine Angot s'est emportée au sujet de ce terme.
"Vous ne pouvez pas parler au nom des femmes !"
"Je ne peux pas entendre ça", a lancé l'écrivaine, qui estime que cette question ne doit pas se régler au sein d'un parti politique. "Il n'y a personne qui peut entendre [la parole des victimes d'agressions sexuelles]. On se débrouille". Hors antenne, l'altercation s'est poursuivie, Christine Angot critiquant le fait que l'invitée parle "des femmes" en général : "Vous ne pouvez pas parler au nom de toutes les femmes, vous auriez dû dire 'je' ! On ne peut parler que de son viol !"
Les remarques de l'autre chroniqueur de l'émission, Yann Moix, ont également choqué Sandrine Rousseau. Il s'est lancé sur une réflexion sur le livre de Sandrine Rousseau, estimant qu'elle tenait "un discours" plutôt que de simplement raconter son histoire. "Je ne peux pas entendre que j'ai un discours là-dessus. Vous n'imaginez pas la violence de ce que vous dites", réagit l'ancienne secrétaire nationale d'EELV, à nouveau au bord des larmes. "C'est l'histoire que j'ai vécue que je raconte."
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