Cet article date de plus de deux ans.

Mort d'Yvan Colonna : Cargèse a dit un dernier adieu au militant indépendantiste

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Mort d'Yvan Colonna : Cargèse a dit un dernier adieu au militant indépendantiste
Mort d'Yvan Colonna : Cargèse a dit un dernier adieu au militant indépendantiste Mort d'Yvan Colonna : Cargèse a dit un dernier adieu au militant indépendantiste (FRANCEINFO)
Article rédigé par franceinfo - J.Debraux, N.Dahan, A.Lay, S.Lerch, C.La Rocca, France3 Corse, B.Bervas
France Télévisions

Dans le village de Cargèse, des centaines de Corse ont dit adieu, vendredi 25 mars, à Yvan Colonna lors de ses obsèques. Le militant indépendantiste, condamné pour l'assassinat du préfet Erignac, est mort après avoir été agressé par un codétenu dans la prison d'Arles.

Le poing levé, des centaines de personnes ont entonné l'hymne corse, devant l'église de Cargèse (Corse-du-Sud), vendredi 25 mars. Puis le cercueil d'Yvan Colonna, recouvert d'un drapeau à tête de Maure, a été porté au milieu de la foule. Membres de la famille, sympathisants nationalistes ou anonymes sont venus assister à ses funérailles. "Il y a beaucoup d'émotion, beaucoup de peine et on soutient la famille comme on peut", confie une femme. "On est là, on est triste. La Corse est triste", ajoute un homme. 

Condamné pour l'assassinat du préfet Érignac

Yvan Colonna, 61 ans, était un militant nationaliste corse. Il est décédé lundi 21 mars des suites de ses blessures, trois semaines après avoir été frappé puis étouffé par un détenu radicalisé dans la prison d'Arles (Bouches-du-Rhône). Il purgeait sa peine après avoir été condamné à trois reprises pour l'assassinat du préfet Claude Érignac, le 6 février 1998. À Cargèse, sa ville natale, l'ambiance était au recueillement. Gilles Simeoni, son ancien avocat, aujourd'hui à la tête de la collectivité de Corse, avait fait le déplacement. Les discussions concernant un potentiel statut d'autonomie évoqué la semaine dernière par Gérald Darmanin devraient reprendre prochainement.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.