Après le domicile d'Eric Woerth, le siège de l'UMP a été perquisitionné lundi matin dans le cadre de l'affaire Woerth
Trois juges du tribunal de grande instance de Bordeaux, ont procédé à cette perquisition, révélée par Europe 1 et confirmée par l'entourage du secrétaire général de l'UMP, Jean-François Copé.
Mercredi soir, le procureur de Bordeaux a son tour confirmé "une perquisition lundi 7 mars (...) dans une perspective de recherche de documents comptables".
Claude Laplaud a ajouté dans un communiqué que "cette opération n'a rencontré aucune difficulté et s'est déroulée dans de très bonnes conditions".
A l'UMP, on a indiqué qu'"ils ont demandé à consulter nos archives et des pièces comptables qu'ils ont emportées, et qui concernaient uniquement l'affaire Woerth-Bettencourt". "Ils ont essentiellement visité l'étage qui abrite les bureaux du service financier et le sous-sol pour les archives", a-t-on précisé.
Les différents dossiers de l'affaire Bettencourt ont été transférés le 17 novembre par la Cour de cassation du tribunal de Nanterre à celui de Bordeaux, et six juges ont été désignés le 17 décembre pour les instruire.
Plusieurs perquisitions depuis le transfert de l'affaire à Bordeaux
Dans plusieurs de ces dossiers, l'ancien ministre, qui n'est pour l'heure pas judiciairement mis en cause est soupçonné de conflits d'intérêts et de financement politique illégal.
Depuis le transfert, les enquêteurs, sous la direction des magistrats bordelais, ont mené plusieurs auditions et perquisitions, dont celle du domicile de M. Woerth.
L'ancien conseiller pour la Justice du président Sarkozy, Patrick Ouart, a également été interrogé comme témoin par la brigade financière.
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