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Borloo : la hausse du SMIC ne serait pas "une catastrophe"

Jean-Louis Borloo, président du nouveau groupe centriste à l'Assemblée nationale et ancien ministre de Nicolas Sarkozy, a jugé mardi que le coup de pouce au Smic n'était pas "une catastrophe nationale pour la compétitivité".
Article rédigé par Pierre Magnan
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Borloo à l'Assemblée (PATRICK KOVARIK / AFP)

Jean-Louis Borloo, président du nouveau groupe centriste à l'Assemblée nationale et ancien ministre de Nicolas Sarkozy, a jugé mardi que le coup de pouce au Smic n'était pas "une catastrophe nationale pour la compétitivité".

Sur RTL, l'ancien ministre de Nicolas Sarkozy, tout en précisant qu'il siégerait dans l'opposition, - "absolument", "aucun doute" - a commenté cette augmentation qui devrait être annoncée mardi par le gouvernement : "un coup de pouce, il n'y en a pas eu pendant six ans, ne paraît pas être pas une catastrophe nationale pour la compétitivité".

"La vraie question, c'est : est-ce que c'est 2% en plus de la revalorisation automatique ou est-ce que, comme je l'ai entendu dire, ce sera récupéré le 1er janvier sur l'inflation, aux alentours de 1,4 ou 1,5 ?", a demandé le président du groupe UDI (Union des Démocrates et des Indépendants). "Si c'est le cas, ça apparaîtra comme un marché de dupes pour les salariés".

"Ce qui me paraît une catastrophe, c'est que ce ne soit pas fait en même temps qu'une réflexion profonde sur la compétitivité", a dit l'élu de Valenciennes (Nord). "Nous avons des pans entier de notre économie en très grande fragilité", a insisté M. Borloo, citant chimie fine, pharmacie, automobile, sidérurgie.

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