Inflation : "Nous continuerons de baisser les impôts", assure Bruno Le Maire
Le ministre de l'Economie était l'invité du "8h30 franceinfo", ce vendredi 8 juillet 2022.
Au lendemain de la présentation du texte de projet de loi pouvoir d'achat, Bruno Le Maire, ministre de l’Economie, était vendredi 8 juillet 2022 sur franceinfo. Il "garantit" aux Français que "non seulement, il n'y aura pas d'augmentation d'impôts, mais que nous continuerons de baisser les impôts."
Jeudi 7 juillet, le gouvernement a présenté jeudi une série de nouvelles mesures en faveur du pouvoir d'achat, dont il évalue le coût à environ 20 milliards d'euros, pour soutenir les ménages frappés par l'inflation.
Pouvoir d’achat : qui paiera la facture ? ➡️ “La France aide ceux qui en ont besoin. Il est juste et nécessaire” de le faire, pour Bruno Le Maire. “Je garantis aux Français qu’il n’y aura pas d’augmentation d’impôts, mais que nous continuerons à baisser les impôts.” pic.twitter.com/vVhS8Yxlog
— franceinfo (@franceinfo) July 8, 2022
"Aider ceux qui ne peuvent même pas prendre leur voiture pour aller travailler"
Interrogé sur ces mesures, Bruno Le Maire a insisté : "Nous sommes au cœur du pic d'inflation, il est juste et nécessaire d'aider ceux qui ne peuvent même pas prendre leur voiture pour aller travailler", revenant ainsi sur la nouvelle mesure du gouvernement de prolonger au moins jusqu'à fin septembre la remise carburant de 18 centimes, instaurée depuis le 1er avril.
Ce "coup de pouce" sera ramené à 12 centimes le 1er octobre puis à 6 centimes le 1er novembre avant de s'éteindre le 1er décembre. Pour la remplacer, une "indemnité carburant travailleurs" sera, sous condition de ressources, mise en place dès octobre pour les salariés qui utilisent leur voiture pour aller travailler. Elle sera comprise entre 100 et 300 euros, en fonction du niveau de revenu et de la distance parcourue. Le ministre de l'Economie a assumé "un choix politique" dans le périmètre de cette indemnité, qui ne concernera pas forcément tous les habitants de zones rurales, où la voiture est souvent indispensable.
"Nous n'achèterons pas le compromis à coup de milliard d'euros"
Ces mesures se feront "sans creuser la dette et sans alourdir le déficit", assure Bruno Le Maire, en réponse aux inquiétudes de la Cour des comptes. Les mesures sont "financées par des recettes fiscales exceptionnelles", dues à "la croissance qui fait de l'impôt sur les sociétés" et à la création d'emplois, "qui fait des cotisations sociales", défend-il.
S'il promet d'écouter les propositions des oppositions à l'Assemblée nationale lors des débats, il dessine aussi une ligne rouge : l'équilibre du budget. "Nous n'achèterons pas le compromis à coup de milliard d'euros", a-t-il asséné.
Pouvoir d’achat ➡️ “On n’est plus dans le quoiqu’il en coûte”, défend Bruno Le Maire, ministre de l’Economie et des Finances. “Ces 20 milliards d’euros sont financés par des recettes fiscales exceptionnelles. Nous n’achèterons pas le compromis à coup de milliards d’euros.” pic.twitter.com/DNTAtQF1Cd
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