: Vidéo Bruno Le Maire promet de ne pas taxer l'épargne des Français mais veut favoriser les donations
Les donations ne sont pas une "politique pour les riches" mais une question de solidarité dans les familles. Taxer l'épargne serait non seulement "injuste" mais aussi un frein à la relance, estime le ministre de l'Économie.
Bruno Le Maire, ministre de l'Économie, des Finances et de la Relance, a affirmé vouloir favoriser les donations, lundi 29 mars sur franceinfo. "Vous avez un enfant qui n'a pas pu faire son stage, n'a pas eu son contrat, ne serait-ce pas juste de permettre de lui donner quelques milliers d'euros sans aucune taxe, sans aucun impôt, de façon à lui permettre de passer les mois qui viennent sans trop de difficulté ? Permettre à des grands-parents de soutenir leurs petits-enfants, cela me paraît juste", a-t-il souligné.
"Il ne s'agit pas d'une politique pour les riches, a insisté Bruno Le Maire. C'est une politique de justice pour les classes moyennes, pour la solidarité entre les générations. C'est une manière de dire que nous sommes tous solidaires et qu'il faut permettre à ceux qui sont plus âgés d'aider les jeunes." Le plafond de donation "sera réduit", cela sera "quelque milliers d'euros, pas plus". Cette proposition "sera arbitrée dans les jours qui viennent".
Les Français ont épargné un peu plus de 130 milliards d'euros depuis le début de la crise sanitaire liée au Covid-19. "Nous ne taxerons pas leur épargne", a assuré Bruno Le Maire. "Ce serait profondément injuste alors qu'ils ont mis de l'argent de côté pour faire face à des dépenses imprévues pendant la crise, et ce serait totalement inefficace parce que cela empêcherait la relance économique".
Cette épargne va permettre aux Français d'investir "dans les PME, les entreprises et ils le font. 800 000 PEA [plan d'épargne en actions] ont été ouverts depuis deux ans, le plan d'épargne retraite fonctionne remarquablement bien, on a réussi à développer l'actionnariat salarié".
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.