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découvrir nos newsletters (Nouvelle fenêtre)L'ancien ministre de l'Intérieur et sénateur des Hauts-de-Seine est mort, lundi. Retour sur une carrière politique jalonnée de bons mots, pas toujours bienveillants.
Il était connu autant pour son sens de la formule que ses réseaux politiques et son accent corse. Charles Pasqua, ancien ministre de l'Intérieur, ancien député, sénateur et président du conseil général des Hauts-de-Seine est mort, lundi 29 juin. L'occasion de revenir sur une carrière riche en mots doux et phrases assassines.
Les médias lui prêtent la paternité de plusieurs citations qu'il n'a, en réalité, pas initiées. Parmi elles, une des plus célèbres : "Quand on est emmerdé par une affaire il faut susciter une affaire dans l'affaire, et si nécessaire une autre affaire dans l'affaire de l'affaire, jusqu'à ce que personne n'y comprenne plus rien". Sur Public Sénat, il avait démenti avoir inventé cette formule : "Je ne m’exprime pas tout à fait comme ça."
Idem pour ce bon mot : "Les promesses des hommes politiques n'engagent que ceux qui les reçoivent." Variation d'une expression d'Henri Queuille, homme politique de la IIIe République, qui avait simplement glissé "écoutent" à la place de "reçoivent".
D'autres expressions n'ont jamais été tenues en public. C'est le cas de cette phrase désormais bien connue, prononcée en 1986 : "Il faut terroriser les terroristes." Dans son livre Citations politiques expliquées, Eric Keslassy justifie ce choix de Charles Pasqua : "Un Etat ne peut adopter la même logique que les terroristes." L'ancien ministre de l'Intérieur emploiera un vocabulaire plus châtié, à la télévision : "L'insécurité doit changer de camp."
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