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Comme Valls, Taubira dénonce le Front national qui "n'a que faire de la patrie"

La garde des Sceaux, cible régulière des attaques de l'extrême droite dénonce, dimanche, "un courant politique qui parasite les institutions républicaines".

Article rédigé par franceinfo
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La ministre de la Justice, Christiane Taubira, lors d'une séance de questions au gouvernement, à l'Assemblée nationale, à Paris, le 4 pars 2015. (LOIC VENANCE / AFP)

Sans jamais le nommer, Christiane Taubira harponne une nouvelle fois le Front national. Sur sa page Facebook, dimanche 15 mars, elle publie une diatribe contre "un courant politique qui n’a que faire de la patrie quand ses intérêts particuliers y sont contraires, mais toujours prompt à s’emparer de la Nation pour la dévoyer et la souiller en alibi du rejet de l’autre et du repli sur soi".

La ministre de la Justice, cible régulière des attaques, souvent racistes, de l'extrême droite, dénonce "les harangues venimeuses, les diatribes vénéneuses, les démagogies ricanantes", qui selon elle, "ne font que trahir les calculs sordides de dirigeants aux convictions instables mais à l’idéologie inchangée". Consciente que les élections départementales pourraient voir le FN continuer à prendre de l'importance à l'échelle locale, Christiane Taubira avertit : "Non, il n’y a aucune perspective de progrès dans l’esbroufe antisystème".

"Ceux qui dérapent ne dérapent pas, ils avouent"

Elle ne nomme ni le parti, ni sa présidente, mais assure que sa cible est "reconnaissable, malgré ses travestissements en défenseur du peuple ou gardien des tradition". La ministre souligne également les "obsessions sur la composition de la population" du Front national et de ses candidats et estime que "ceux qui dérapent ne dérapent pas, ils avouent". "Mais les Français, toujours, finissent par se venger d’avoir été entraînés dans les basses eaux de la haine et le ressac de toutes les rancœurs", prévient-elle.

La garde des Sceaux prend ainsi le relais de Manuel Valls, très investi dans la campagne des élections départementales, avec dans son viseur le parti de Marine le Pen et sa formation qui "n'aime pas la France".

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