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Présidentielle : les équipes de Yannick Jadot et de Christiane Taubira ont discuté "pour savoir si l'union de la gauche était possible"

Pour l'instant, il n'est pas question d'un éventuel ralliement de l'ancienne ministre de la Justice derrière le candidat écologiste.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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La candidate à l'élection présidentielle plébiscitée par la Primaire populaire, Christiane Taubira, à la fondation Abbé Pierre, à Paris, le 2 février 2022.  (GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP)

"Il y a eu une discussion pour savoir si l'union de la gauche était possible et comment. A ce stade on n'a pas trouvé." Une réunion entre l'équipe de campagne de Christiane Taubira et celle de l'écologiste Yannick Jadot s'est tenue dimanche soir à Romainville, a déclaré le président du Parti radical de gauche, Guillaume Lacroix, proche de l'ancienne garde des Sceaux. La discussion n'a cependant pas porté sur le ralliement possible de l'un à l'autre, a-t-il précisé, alors que plusieurs candidats de gauche ont pris le départ de la campagne présidentielle 

"Il y a bien eu une réunion dimanche, de 20 heures à 22h30, à Romainville (Seine-Saint-Denis), à l'initiative du maire de Romainville François Dechy, mais il n'y a pas eu de négociations sur quoi que ce soit", a expliqué Guillaume Lacroix, qui dément que des négociations secrètes sont en cours en vue d'une tentative de fusion entre les deux candidatures. "On n'a rien négocié, et il n'y a pas de date pour se revoir."

"Il n'y a pas eu de propositions concrètes de ralliement", a-t-il insisté, alors que Le Monde évoque des discussions autour de la possibilité d'un retrait de Christiane Taubira derrière Yannick Jadot qui, en cas de victoire, lui confierait la présidence d'une assemblée constituante.

Une candidature qui ne décolle pas

Sur Radio J, mardi matin, Guillaume Lacroix a rappelé que Christiane Taubira était "la seule à avoir dit dès le départ qu'elle ne mettait pas sa personne en jeu". Il a également souligné qu'elle avait reçu, avec la Primaire populaire, "mandat de 400 000 personnes pour faire l'union de la gauche". 

Mais la candidature de l'ancienne ministre de la Justice n'a pas décollé dans les sondages, qui la donnent autour de 5% des intentions de vote. A l'issue du résultat de la Primaire populaire, les autres candidats de gauche ont assuré ne pas reconnaître la légitimité de ce scrutin, refusant tout rassemblement derrière sa candidature.

"Dans les faits, heureusement que les gens de gauche qui peuvent gouverner ensemble se parlent. Je parle avec Olivier Faure, premier secrétaire du PS, je parle avec Julien Bayou, patron de EELV, et ça ne s'est jamais arrêté", a poursuivi Guillaume Lacroix.

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