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Copé parle de déception, Fillon souligne les "divisions"

Le secrétaire général de l'UMP, Jean-François Copé, a estimé dimanche soir que "la défaite" de la droite au Sénat constituait "une déception mais pas une surprise" . le Premier ministre François Fillon a fait état de "divisions de la majorité"
Article rédigé par Francetv 2012
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Jean-François Copé (AFP)

Le secrétaire général de l'UMP, Jean-François Copé, a estimé dimanche soir que "la défaite" de la droite au Sénat constituait "une déception mais pas une surprise" . le Premier ministre François Fillon a fait état de "divisions de la majorité"

Selon Jean-François Copé, "c'est au troisième tour que se dessinera vraiment la majorité sénatoriale" avec l'élection du président du Sénat, le 1er octobre, a-t-il nuancé, en affirmant par ailleurs que "les vrais rendez-vous, c'est l'année prochaine", avec la présidentielle et les législatives.

Dans une déclaration depuis le siège de l'UMP à Paris, M. Copé a "pris acte" des résultats, qui sont "évidemment une déception mais en même temps pas une surprise", le corps électoral pour ce scrutin étant "la conséquence des défaites locales successives enregistrées depuis 2004".

"Aujourd'hui au Sénat, l'opposition enregistre une forte poussée, accentuée par les divisions de la majorité dans de nombreux départements", déplore de son côté François Fillon. "Cette progression de la gauche était prévisible au regard des dernières élections locales", souligne-t-il.

Selon le chef du gouvernement, "l'heure est au rassemblement de tous les élus qui se reconnaissent dans les valeurs de la majorité présidentielle".
"Devant les Français, nous devons unir nos forces, affirmer nos convictions", exhorte M. Fillon.

"Ce soir, la bataille commence et le résultat des sénatoriales nous dit l'énergie absolue qu'il nous faudra déployer", conclut M. Fillon, qui avait apporté un soutien appuyé à la liste menée par Chantal Jouanno (UMP) à Paris, confrontée à celle de Pierre Charon.

Voir l'intervention de Jean-François Copé:

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