Débat de la primaire de droite : les moments clés de ce premier tour de chauffe
Le premier débat de la primaire de la droite et du centre, hier soir, jeudi 13 octobre, a été très suivi. Un débat feutré sans grande différence sur les programmes même si on retiendra quelques tacles.
Il est presque minuit quand Alain Juppé vient rejoindre ses soutiens dans ce bar parisien. Le premier débat de la primaire vient de s'achever et il a l'air soulagé. "Le défi a été relevé, c'est bien, pensons à la suite", déclare Alain Juppé. Le maire de Bordeaux sent qu'il a marqué des points, mais veut garder la tête froide. Retour sur les deux heures trente de débat. Les programmes se rejoignent et le pugilat tant redouté n'a pas eu lieu.
Le ton est monté d'un cran sur l'affaire Bygmalion
Seul le sujet de l'exemplarité en politique a durci les échanges. Bruno Le Maire dit ne viser personne, mais Alain Juppé, seul candidat à avoir été condamné, lui répond immédiatement : "Je tiens mon casier judiciaire à la disposition de Bruno. Tout le monde connaît la condamnation qui m'a été infligée. Aujourd'hui les Français ont la décision au bout de leur bulletin de vote. S'ils estiment que ma faute me disqualifie, ils ne m'éliront pas". Le ton monte encore d'un cran sur l’affaire Bygmalion. Jean-François Copé ne s'est pas gêné pour rappeler que lui n'est pas mis en examen, ce qui n'est pas le cas de Nicolas Sarkozy. Le prochain débat est prévu le 3 novembre.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.