Nicolas Dupont-Aignan va porter plainte contre Stéphane Guillon après une blague sur la mort de sa mère
L'humoriste avait laissé entendre que la mère du candidat à la présidentielle était morte en raison du ralliement de son fils à Marine Le Pen.
Sa plaisanterie va conduire Stéphane Guillon devant le tribunal. Nicolas Dupon-Aignan a annoncé, lundi 29 mai, qu'il allait déposer plainte contre l'humoriste. En cause ? Une blague lancée sur la chaîne LCI le 1er mai. L'humoriste avait déclaré à propos du leader de Debout la République, qui venait de rallier la candidate du FN à la présidentielle : "Il a perdu sa maman, Dupont-Aignan, il y a deux jours. Donc, j'ai respecté ce moment. Je me suis dit que ma mère aurait fait la même chose, si je m'étais engagé aux côtés de Marine Le Pen et si j'avais déclaré être son Premier ministre, vouloir travailler avec elle." Et de conclure : "Je pense que ma mère se serait aussi laissée mourir comme Madame Dupont-Aignan."
Des propos qui avaient choqué. "Jeudi 27 avril, la mère de Nicolas Dupont-Aignan est en effet décédée dans ses bras. Le caractère de cette déclaration suite à un drame familial est profondément abject", a dénoncé le porte-parole du parti dans un communiqué. L'humoriste avait assumé sa blague dans un tweet.
Merci Jean Luc. Oui le droit à l'humour noir, à l'outrance. Ne leur en déplaise. Amitiés. https://t.co/SRGNQalehw
— Stéphane Guillon (@stephaneguillon) 1 mai 2017
La séquence a été rediffusée lundi 29 mai lors du passage de l'ancien candidat sur le plateau de LCI. "L'entendre, deux fois... Vous me faites beaucoup de peine", a réagi Nicolas Dupont-Aignan, visiblement touché. "Je vais porté plainte contre lui", a-t-il annoncé.
Je ne peux pas entendre ça une deuxième fois
Nicolas Dupont-Aignansur LCI
"Comment je pourrais pardonner une telle ignominie ?, a confié Nicolas Dupont-Aignan sur LCI. "Si c'était un humoriste de droite face à un homme politique de gauche, tout le monde aurait pris la défense de cet homme politique de gauche. Parce que c'était moi et que je faisais un choix différent, personne ne m'a défendu." Et d'ajouter : "C'est minable et je ne souhaite à personne de vivre ça."
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