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Démission de Copé : "Il faut tourner la page"

Après l'annonce de la démission de Jean-François Copé d'ici une quinzaine de jours, les ténors de l'UMP réagissent diversement en fonction de leurs affinités politiques. La gauche se fait discrète.
Article rédigé par Antoine Krempf
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
  (Les ténors de l'UMP lors de l'hommage à Dominique Baudis en avril dernier © Maxppp)

La réaction des principaux responsables de l'UMP à l'annonce de la démission de Jean-François Copé dépend surtout de leur tendance filloniste ou copéiste.

"Enfin" pour les fillonistes

Chez ces derniers, on salue la décision du président démissionnaire pour mieux passer à autre chose. "Il s'agissait de la crédibilité de l'UMP ", explique par exemple Eric Woerth, reprenant le principal argument de François Fillon et ses lieutenants.

 

 

 

 

Pour Nathalie Kosciusko-Morizet, "cette démission est l'occasion de remettre en cause la ligne politique mise en place par Jean-François Copé. Ca fait plusieurs jours qu'on voit sortir des révélations de presse, ça n'était pas tenable, j'ai demandé tout de suite qu'on redonne la parole aux militants. Quels que soient les jugements, les points de vue (....) on est dans un problème politique. "

"Trahis par ses proches " pour les copéistes

Dans l'autre camp, on salue surtout "le courage " de Jean-François Copé. Il "s'est comporté en président responsable pour protéger sa famille politique et pour que nous puissions être prêts à porter un programme pour la France. Comment vous dire qu'il n'est pas touché? Evidemment il est touché car il se sent trahi par des proches ", lance Nadine Morano.

Pour Valérie Debord, cette démission forcée était nécessaire pour que Jean-François Copé lave son nom devant la justice.

 

 

 

 

Ceux qui préfèrent rester en retrait

D'autres prennent la position de sage, au-dessus de la mêlée. C'est notamment le cas d'Alain Juppé, qui assurera la présidence collégiale de l'UMP avec Jean-Pierre Raffarin et François Fillon.

 

 

 

 

Si Alain Juppé s'exprime, d'autres préfèrent gardent le silence… comme Nicolas Sarkozy.

 

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